Le pape François va se rendre, ce vendredi 31 mai, en Roumanie, porteur d’un message de concorde dans ce pays orthodoxe où la minorité gréco-catholique reste blessée par le passé du régime communiste. Il procédera, à l’occasion de ces trois jours, à la béatification de sept évêques morts en martyrs sous le communisme et en profitera pour se rendre dans la plus grande cathédrale du pays actuellement en construction. Après la Macédoine du Nord et la Bulgarie, place à la Roumanie. Vingt ans après le pape Jean Paul II, le souverain pontife va se rendre en Roumanie du 31 mai au 2 juin. Au milieu de son programme millimétré à la rencontre de l’Église catholique et orthodoxe, le pape François en profitera pour se rendre dans la nouvelle cathédrale orthodoxe de Bucarest actuellement en construction. Il y récitera un Notre Père avant d’aller à la cathédrale catholique Saint-Joseph où il célébrera la messe.
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Située juste à côté du Parlement, cette grande cathédrale, la plus grande du pays, est en construction depuis 2011. Baptisée la cathédrale du Salut de la nation roumaine, elle sera, à la fin des travaux, le plus grand édifice orthodoxe du sud-est de l’Europe. Bien qu’elle ne soit pas encore achevée, elle a déjà été sanctifiée, le dimanche 25 novembre 2018, par le patriarche, Bartholomée Ier de Constantinople et le patriarche Daniel de Roumanie. Cet imposant sanctuaire mesure 200 mètres de haut et peut accueillir jusqu’à 5.000 fidèles.