Dans une vidéo diffusée sur le compte Twitter du diocèse des armées françaises, l’attaquant de Chelsea (Angleterre) fait part de son enthousiasme à l’égard d’un rendez-vous célèbre dans le monde entier et qui rassemble militaires français et étrangers, mais aussi leur famille et le personnel civil des armées.
"Je suis très content de pouvoir vous témoigner mes encouragements et mon soutien quant à cette journée de pèlerinage. Je trouve cela important de pouvoir échanger, se retrouver et créer des liens tous ensemble dans une optique de paix. Je trouve ça extraordinaire de pouvoir regrouper des combattants de 40 pays différents et de partager sa foi. Cela apporte énormément d’espérance pour les générations futures. Bravo à vous, vous avez toute mon admiration (…)", explique face caméra Olivier Giroud.
Un évènement d’envergure internationale
Lancé en 1958 à l’initiative d’aumôniers allemands et français, le premier pèlerinage de ce type avait regroupé 11 nations et rassemblé 40.000 pèlerins. Au cours des trois jours de rassemblement, des messes mais aussi des conférences autour du thème choisi pour cette année "La laïcité dans les armées" sont organisées. D’autres types de manifestation ont lieu comme la randonnée dans les montagnes pyrénéennes — chaque équipe de militaires a pour but de porter un blessé jusqu’à la ligne de crête —, ou le challenge international des blessés-valides dans la prairie du sanctuaire de Lourdes.
Fervent catholique, le buteur des Bleus avait expliqué son rapport à la spiritualité religieuse dans un entretien au Parisien publié en septembre dernier, deux mois après le sacre de l’équipe de France en Russie. A la question "Si vous pouviez remercier une personne pour ce titre, quelle serait-elle?", il avait répondu "Jésus-Christ" expliquant qu’il l’avait "construit, m'a aidé en tant que professionnel en me donnant confiance, persévérance et foi pour ne jamais rien lâcher." Au cours de cet entretien, Olivier Giroud avait aussi confié prier avant chaque rencontre de la dernière Coupe du Monde. "À chaque fois, j'en demandais un peu plus au Seigneur. Parce que c'était la dernière marche et que j'avais encore plus besoin de lui. J'ai été entendu", avait-il affirmé.