L’économie rend un service au bien commun dans la mesure où elle reste « liée à l’éthique », a indiqué le pape François le 3 mai 2019. On observe dans notre société actuelle certaines contradictions, a souligné le pape François en ce début de mois de mai devant les membres de la Fondation Guido Carli, une organisation mettant en avant des acteurs du milieu de la finance qui témoignent d’un engagement social. D’une part, les critères et les activités purement économiques dominent et cherchent à faire toujours plus consommer les individus. D’autre part, on observe une certaine incapacité à concilier la juste répartition des revenus avec l’amélioration des perspectives de développement.
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Dans ce contexte, il est d’autant plus important de rappeler que l’économie rend un service au bien commun dans la mesure où elle reste liée à l’éthique. Cette dernière est selon lui une « mesure universelle » du bien humain authentique. Il est donc crucial de promouvoir la solidarité, valeur humaine qui remplit le devoir de la charité évangélique. De nombreux représentants de la culture, de la science, du bénévolat et de l’Église représentent des exemples positifs à imiter, a estimé le successeur de Pierre.
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S’exprimant régulièrement sur le sujet, le pape François avait déjà affirmé à plusieurs reprises que l’action des entreprises était positive lorsqu’elles agissent en « respectant la dignité des personnes et en poursuivant le bien commun ». À la question de savoir comment un entrepreneur peut être un « créateur de valeur » pour sa société mais aussi pour les autres, le pape François avait rappelé l’importance à accorder « à la personne concrète », c’est-à-dire de « donner à chacun ce qui lui est dû ».