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Des jeunes Varois font renaître l’esprit des JMJ à Rome

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Colombe de Barmon - publié le 20/04/19
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Plus de 400 jeunes français sont venus à Rome pour vivre des “mini” Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) avec leur diocèse de Fréjus-Toulon (France). À les voir, on se serait cru à Panama, où trois mois plut tôt ont eu lieu les vraies JMJ. Une chose est sûre : ces jeunes ne rentreront pas chez eux comme avant ! “Si vous ne pouvez pas aller à Panama voir le pape, alors allons ensemble le voir à Rome”. Telle était la proposition du diocèse de Fréjus-Toulon pour ses jeunes en organisant un pèlerinage du 6 au 13 avril dernier à Rome. Peu nombreux sont ceux qui eu la chance d’aller à Panama à l’occasion des JMJ en janvier, en raison de la distance et des dates, en dehors des vacances d’été. C’est pourquoi ce diocèse du sud de la France a souhaité organiser une “session de rattrapage” des JMJ durant les vacances de printemps.


POPE AUDIENCE HOLY SEE
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Tout est choisi en écho à ces journées mondiales : le logo et l’hymne sont ceux des JMJ de Rome en 2000. Pendant deux jours, ils ont même pu se recueillir autour de la traditionnelle croix des JMJ. Elle était exposée en journée devant le chœur de la basilique des Saints-Apôtres, QG du pèlerinage, et portée lors des processions au cours de la messe quotidienne.

Le secret d’un tel succès : un programme équilibré

Quand on les interroge, des étoiles brillent dans les yeux de ces jeunes pèlerins, lycéens pour la plupart. Ces “JMJistes varois” ont su retrouver la recette magique des JMJ. L’intuition était là. La force des JMJ vient d’un programme équilibré : un esprit festif, des moments fraternels mais aussi une portée “pédagogique”, estime Mgr Dominique Rey, l’évêque du diocèse organisateur, qui a accompagné le groupe toute la semaine. C’est sur ce format que le pèlerinage s’est organisé.

Chaque journée a pour thème un aspect fondamental de la vie chrétienne : la formation, le service, la communion avec l’Église, la prière et l’évangélisation abordés dans les catéchèses du matin. L’après-midi, les jeunes sont laissés en petits groupes afin de découvrir le riche patrimoine romain avant de se retrouver le soir.

Leur rencontre marquante avec le pape François

Les jeunes ont également pu approcher le pape François. À la fin d’une audience générale, un mercredi sur la place Saint-Pierre, ces centaines de jeunes en uniforme sous leur sweat uni et leur visage rieur, ont hurlé “papa Francesco” pour capter son attention. Même sous la pluie qui s’abattait ce jour-là, on se serait cru à Panama en janvier !



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Si les moments d’adoration ont été des moments forts pour les jeunes, leur rencontre avec le pape les a tout particulièrement marqués. Pour Pierre-Étienne, l’un des jeunes participants, la rencontre avec le chef de l’Église catholique fait du bien. On proclame tous les dimanche sa foi en l’Église, explique-t-il, “mais ça reste flou pour nous”. Cette fois-ci, l’Église s’incarne en quelqu’un, constate le jeune homme touché par le sourire et la bienveillance du successeur de Pierre. Par ailleurs, la figure de leur évêque est aussi marquante pour ces jeunes. “Mgr Rey c’est comme l’Esprit Saint, glisse l’un d’eux non sans malice, il nous surprend toujours”.

La prière : moment d’unité

À l’image des JMJ, ce rassemblement a mobilisé des jeunes d’horizons divers. Mais tous sont liés par la prière. Issus de milieux différents, étant plus ou moins avancés dans sa foi, plus ou moins investis dans son aumônerie, chacun se sent en communion autour d’une source commune, confient ces jeunes. D’où qu’ils viennent, séminaristes ou néophytes, ils sont tous nourris spirituellement, note encore Pierre-Étienne.

Les moments de fraternité, autour d’une glace par exemple, viennent que compléter les temps de prière, partagés entre louange et adoration, nous confirment les jeunes. “Dans une journée, il y a des moments où l’on est excité, d’autres où l’on est calme”, explique ravie Agathe, 17 ans. Là, “on fait tout dans la prière”, se réjouit-elle. Pas de doute, “à bloc” — selon le maître-mot de leur pèlerinage — et ressourcés, ces jeunes catholiques rentreront chez eux missionnaires.

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