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L’info qui réjouit : le navire de demain sera-t-il plus écologique ?

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Gabriel Privat - publié le 15/04/19
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Certains médias sont devenus champions dans la diffusion de nouvelles négatives. Et pourtant les informations qui réjouissent existent. Loin de cacher les maux qui nous entourent, elles permettent d’y trouver des motifs d’espérance et d’optimisme. Comme l’engagement environnemental du monde maritime.Il y a un an, dans la continuité des accords de Paris sur l’environnement, les États membres de l’Organisation maritime internationale approuvaient une feuille de route stratégique prévoyant la réduction de 50% des émissions de gaz à effets de serre par la circulation maritime, d’ici 2050. Considérant que le commerce maritime représente 80% des transports internationaux de marchandises actuellement, et qu’il est en croissance constante, l’enjeu était de taille.


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Un an plus tard, la France revient à la charge et compte discuter en mai devant les membres de l’OMI réunis à Londres un projet très concret de stabilisation puis de diminution des émissions de CO2 par les navires en s’appuyant sur la meilleure réglementation de la vitesse de circulation et la diminution de celle-ci. En effet, d’après le ministère de la Transition écologique, un bateau naviguant à douze nœuds et réduisant sa vitesse à onze nœuds réduirait déjà sa production de CO2 de 18 %, et de 30 % en passant à 10 nœuds.

Ne nécessitant pas de modernisation de la flotte, cette mesure serait immédiatement applicable et facilement contrôlable dans les eaux territoriales des États grâce aux nombreux outils de surveillance déjà existants. Elle n’est évidemment pas suffisante, mais elle constitue un premier pas. Par ailleurs, on doit noter qu’elle a été réfléchie en concertation avec les industries françaises de l’armement naval. Or justement, ce secteur de l’industrie, qui se porte bien mieux en France depuis quelques années, est entré dans une profonde phase de modernisation, afin d’imaginer le navire de pêche ou le bateau de transport de demain, plus écologique tant dans sa construction que dans son fonctionnement régulier.


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Il n’est pas inutile de lier ce point plus ancien avec le soutien de la profession au projet gouvernemental. Il apparaît que l’armement naval français est ici pleinement acteur de son avenir et à la manœuvre pour la préservation de l’environnement. On ne peut que s’en féliciter, dans une concurrence mondiale rude, où la France fait à la fois le pari de la modernité et de l’écologie.

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