Journée internationale de la trisomie 21, le 21 mars rappelle que le syndrome de Down est l’anomalie chromosomique la plus répandue dans le monde. Cette journée fait la part belle aux personnes touchées par ce handicap. Pour preuve, les articles et les unes qui se multiplient dans les différents médias.À l’heure où les débats sur les sujets de bioéthique interpellent les Français et font surgir de nombreux questionnements, la journée internationale de la trisomie 21 n’est pas passée inaperçue. Bien au contraire, de nombreux médias aux lignes éditoriales variées ont choisi d’en parler. Si le pure player Brut rediffusait hier sur sa page Facebook le témoignage de Raphaëlle, comédienne porteuse de trisomie 21, Le Progrès et France 3 ont fait le choix de brosser les portraits de Milo et Maeva, deux enfants touchés par ce handicap. À l’instar de France Bleu qui a donné la parole à Priscilla. Maman d’Elyo, un petit gars trisomique de 8 mois et demi, cette mère de famille a eu connaissance du handicap de son enfant pendant sa grossesse et a décidé de le garder en connaissance de cause. Aujourd’hui, “elle ne regrette pas son choix, même si cela a été difficile”.
Lire aussi :
John, trisomique et patron d’une entreprise prospère
Du côté de La Croix, c’est le jeune Baptiste, 6 ans et demi, qui fait la une du quotidien. Si le média souligne que “les initiatives se multiplient pour mieux intégrer les personnes concernées”, il reconnaît également qu’ “il reste encore beaucoup à faire”. Quant à La Nouvelle République , elle publie un article intitulé “Trisomie : des clichés contre les clichés”, qui met en avant une exposition itinérante. Quand Creapills, “média destiné aux idées créatives et aux innovations en tous genres“, publie des images de mannequins atteints du syndrome de Down qui ont posé pour le “Radical Beauty Project”. France 3 Bretagne fait le portrait d’Erwan, 33 ans, employé bibliothécaire à Vannes (Morbihan) depuis plus de 10 ans, qui semble “comme un poisson dans l’eau au milieu des livres”.
Une invitation au changement de regard
https://twitter.com/bcoadic/status/1108738391749857280
Sur Twitter, #trisomie21 faisait partie des hashtag les plus utilisés ce 21 mars au matin. De nombreux internautes s’associent ainsi à cette journée, n’hésitant pas à publier des photos de leurs chaussettes dépareillées, une façon d’interpeller sur la différence. Cet engouement médiatique tranche avec le nombre important d’interruptions médicales de grossesse liées à une suspicion de trisomie 21. Une ambigüité certaine qui n’empêche pas de se réjouir de cette invitation collective au changement de regard.
À l'occasion de la Journée Mondiale de la Trisomie 21, faites comme @Kylian_ANESTAPS et portez des chaussettes dépareillées pour interpeller sur la norme et sur la difference. #DifferentCommeVous#CongrèsANESTAPS pic.twitter.com/29hPOdFuqo
— Titouan Martin Barré 🇨🇵🇪🇺 (@TitouanMartinB) March 21, 2019
#Allamont Participation des élèves de 5ème à l'opération "Chaussettes dépareillées" pour la journée mondiale de la Trisomie 21, dans le cadre du cours d'EMC "Tous différents mais tous égaux" pic.twitter.com/Yo65yoBFij
— Collège Jean d’Allamont (@JAllamont) March 21, 2019
https://twitter.com/ValFocki/status/1108744374559666178
Le blog Hop Toys
Journée mondiale de la trisomie 21
Les chaussettes dépareillées pic.twitter.com/TJz8J8Ld3h— ²⁸⁰k Paname Paris 🔄 (@ParisAMDParis) March 21, 2019