Si 1.700 nouveaux cas de cancer chez l’enfant sont recensés chaque année, les progrès de la médecine permettent aujourd’hui d’en guérir plus de quatre sur cinq. À l’occasion de la journée internationale du cancer de l’enfant ce vendredi 15 février, la Ligue contre le cancer réclame une loi permettant aux enfants touchés par la maladie d’accéder au « droit à l’oubli ».Le cancer de l’enfant est une maladie rare qui représente 1 à 2% de l’ensemble des cancers. On dénombre environ 1.700 nouveaux cas chaque année en France chez les moins de 15 ans, et plus de 700 nouveaux cas chez les adolescents de 15 à 19 ans. Des progrès considérables ont pu être menés au cours des dernières décennies, permettant aujourd’hui de guérir plus de quatre enfants sur cinq, selon l’Institut national du cancer.
Cependant, la Ligue contre le cancer dénonce les discriminations et les inégalités auxquelles doivent faire face des personnes touchées par le cancer dans leur passé : refus d’assurance, surprimes, accès à l’emprunt, accès à l’embauche… La Ligue se mobilise afin que les anciens enfants malades puissent bénéficier du droit à l’oubli et n’aient plus à mentionner cette maladie dans leurs déclarations d’assurance, ce qui revient, selon elle, à une double peine et à une condamnation. C’est pourquoi elle demande la promulgation d’une loi permettant aux enfants touchés par la maladie d’accéder au « droit à l’oubli ».
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« Les cancers chez l’enfant restent, encore aujourd’hui, souvent synonymes d’isolement et de rupture du lien social et scolaire. Si la Ligue contre le cancer soutient les orientations prises dans le cadre du Plan cancer 2014-2019, il est de notre devoir d’exiger la mise en œuvre de solutions concrètes pour aider les enfants et leurs familles, avant, pendant et après la maladie », explique le professeur Jacqueline Godet, présidente de la Ligue contre le cancer.