Les médias, sous couvert de ré-information, sont devenus champions dans la diffusion de nouvelles négatives. Et pourtant les informations qui réjouissent existent. Loin de cacher les maux qui nous entourent, rapporter une bonne nouvelle permet de méditer sur la France qui tient, qui œuvre et qui monte. Aujourd’hui, la création en région parisienne d’un pôle universitaire d’envergure mondiale.Créer des pôles universitaires aux dimensions suffisamment importantes pour rivaliser avec les grandes facultés américaines est une vieille ambition française. La concentration de grandes écoles et d’universités sur le plateau de Saclay au sud de Paris depuis une quinzaine d’années y répond.
Lire aussi :
L’info qui réjouit : le boom des formations dans l’artisanat
Une nouvelle étape a été franchie le 7 février, à l’occasion de la pose de la première pierre de nouveaux bâtiments pour le bachelor de Polytechnique par Florence Parly, ministre des armées. La ministre a profité de l’occasion pour officialiser la création de l’Institut Polytechnique de Paris, dont la première rentrée s’effectuera en septembre 2019.
.@florence_parly, ministre des Armées pose de la première pierre du bâtiment @Bachelor_X, un bâtiment intelligent dans lesquels résisteront nos futurs étudiants venus du monde entier ! pic.twitter.com/mztGs5VfII
— École polytechnique (@Polytechnique) February 7, 2019
Cet institut regroupera l’école Polytechnique, ENSTA ParisTech, Télécom ParisTech, Télécom ParisSud, l’ENSAE. Ces cinq écoles conserveront toutes leur autonomie et leurs diplômes spécifiques, mais mutualiseront une partie de leurs moyens dans les programmes de recherches et les écoles doctorales, créant aussi des double-masters communs. Cet effort de coopération doit créer des synergies porteuses de nouvelles découvertes pour les sciences françaises, augmenter le nombre de doctorants et globalement le nombre d’étudiants dans ces filières d’excellence.
Lire aussi :
L’info qui réjouit : l’ouverture d’une “grande école” d’apiculture
À côté de cet institut émerge l’Université Paris-Saclay, dont il avait été imaginé un temps qu’elle fusionnerait avec ce nouvel institut. Il n’en sera rien. Mais ce deuxième bloc promet également pour l’avenir, réunissant sur un modèle voisin l’ENS Cachan, CentraleSupélec et l’Université Paris-Sud qui permet d’insuffler à ce bloc scientifique très prononcé une dose de sciences humaines par le droit et l’économie. L’ambition affichée des directeurs des cinq établissements de l’Institut Polytechnique de Paris, et de la ministre, est de donner naissance à un MIT à la française.