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Les questions à se poser pour savoir si l’on s’occupe trop de son apparence

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Cecilia Pigg - publié le 13/02/19
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Nous sommes certes appelés à honorer et respecter notre corps. Mais gare aux médias sociaux et la publicité qui laissent entendre que faire attention à son corps est la chose la plus importante dans la vie. Ce n’est pas le cas. C’est important, mais pas au point d’y consacrer tout son temps, son énergie et son argent.Pour respecter son corps, on peut manger sainement pour rester en bonne santé, faire un sport qui nous passionne et porter des vêtements flatteurs. Si on a une hygiène rigoureuse et le souhait de soigner son corps, c’est merveilleux. Si on utilise des huiles essentielles, très bien. Ces habitudes sont importantes et généralement faisables sans se ruiner ou y consacrer un temps démesuré.


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Les diktats de la société

Non, le problème des apparences réside dans le fait que notre environnement immédiat nous invite à en faire toujours plus. Les grandes enseignes et les marques nous encouragent volontiers à prendre toujours plus soin de nous. Et donc à consommer leurs produits. Prêt-à-porter, cosmétiques, coaching… toutes ces entreprises veulent nous faire croire en filigrane que le seul moyen de vivre une vie réussie et épanouissante revient à avoir un corps parfait et un régime alimentaire irréprochable. L’accent est tellement mis sur ce qu’on devrait faire et ne devrait pas faire pour prendre soin de notre corps et sur une myriade de façons de dépenser notre argent pour y arriver, que ces questions peuvent facilement devenir la seule chose qui préoccupe notre esprit la journée. Alors voici une série de questions qu’on peut se poser régulièrement pour s’assurer qu’on ne passe pas trop de temps à prendre soin de soi :

Combien est-ce que je dépense pour mon corps chaque mois ? Est-il possible de réduire ces coûts ? Sont-ils nécessaires ?

Est-ce que le temps que je consacre à mon alimentation, à ma routine sportive et à mon shopping (qui ne sont pas de mauvaises choses en soi) est supérieur au temps que je passe avec ma famille et mes amis ?

Pourquoi est-ce que j’essaie de perdre ou de prendre du poids ? Est-ce pour des raisons de santé légitimes, ou est-ce parce que je veux correspondre aux idéaux de la société, suivre un mouvement, ou être aimée ou admirée ?

Quelles sont mes premières pensées le matin ? Est-ce que je vérifie le nombre de nouvelles rides que j’ai ? Ma routine matinale consistant à m’habiller, à me doucher et à me maquiller prend-elle trop de temps, ou peut-être pas assez ?

Combien est-ce que je dépense en “fringues” chaque mois ? Ai-je besoin de tous les vêtements que j’achète ? Pourrais-je faire mes achats dans des boutiques moins chers ?

Est-ce que mon apparence, mon alimentation et mon confort sont mes préoccupations quotidiennes principales ?


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Plus de temps pour ce qui compte

Il convient donc de ne pas tomber dans le piège de se choyer au point d’en faire son activité principale. Il y a une différence entre prendre soin de soi et se choyer. Prendre soin de soi implique une attention aimante et des limites saines ; se choyer implique un environnement trop protecteur, trop préoccupant et envahissant.

À la fin de notre vie, on ne souhaitera pas avoir passé plus de temps à prendre soin de soi que des autres. On regardera plutôt en arrière et on repensera au temps passé avec les nôtres, à les aimer, à être avec eux, à les servir. Protégeons nous de cette tendance qui nous encourage à prendre exagérément soin de soi. Trouvons cet équilibre afin d’avoir plus de temps pour ce qui compte.


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