separateurCreated with Sketch.

Émoi après plusieurs actes de vandalisme dans les églises

Cathédrale Saint-Alain de Lavaur (Tarn).

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
La rédaction d'Aleteia - publié le 08/02/19
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Au moins trois églises ont été victimes de dégradations depuis le début de la semaine, dans les Yvelines, le Tarn et le Gard.Depuis ce lundi, ce sont pas moins de trois églises qui ont été victimes d’actes de vandalisme en France. Lundi 4 janvier au matin, à l’église Saint-Nicolas de Houilles (Yvelines), une statue polychromée du XIXe siècle représentant une Vierge à l’Enfant a été retrouvée gisant à terre, “complètement pulvérisée”. Le père François-Laurent Cœur, vicaire de la paroisse, explique qu’il s’agit du troisième acte de vandalisme en dix jours. Durant les dix derniers jours, un Christ en croix avait été jeté à terre à deux reprises, et un siège de célébrant renversé.

Tabernacle cassé, Christ en croix abîmé

Mardi soir, à la cathédrale Saint-Alain de Lavaur (Tarn), la secrétaire des lieux a été interpellée par une forte odeur de fumée. Le ou les auteurs du forfait avaient mis le feu à une nappe d’autel, ce qui a a eu pour effet de consumer la crèche, et distordu le bras du Christ en croix de manière à ce qu’il semble effectuer un dab (geste qui consiste à mettre sa tête dans le pli du coude et à tendre les bras parallèlement dans le sens opposé). Il semblerait que ce soient des élèves du lycée voisin qui soient les auteurs des faits. L’un d’entre eux est en effet venu se présenter à la gendarmerie jeudi après-midi.

À Nîmes (Gard), mercredi matin, ce sont des dégradations d’un autre type qu’on a découvert dans la petite église Notre-Dame des Enfants, située dans le quartier des Amoureux : tabernacle cassé, hosties jetées à terre, objets religieux dégradés, et cerise sur le gâteau, excréments jetés contre les murs. Selon le Midi Libre, une croix aurait même été tracée sur le mur avec des excréments. Le 31 janvier dernier, dans l’église de la Madeleine, à Vendôme (Loir-et-Cher), un tabernacle contenant des hosties consacrée avait été volé. Un geste considéré comme “une blessure pour la communauté chrétienne”, selon le père Pierre Cabarat, curé des lieux.



Lire aussi :
Être heureux, “voilà la première réalité de la vie chrétienne”

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)
Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !