En visite depuis le 27 janvier en Égypte, Emmanuel et Brigitte Macron se sont rendus mardi dans la matinée en l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul du Caire, théâtre d’une violente attaque contre les coptes en décembre 2016.Depuis fin 2016, les attentats anti-coptes se sont multipliés, tuant plus d’une centaine de personnes. Les coptes représentent la plus grande communauté chrétienne du Moyen-Orient, avec environ 10% des quelque 100 millions d’habitants en Egypte. L’un des symbole de ce martyre chrétien, c’est l’attentat suicide contre l’église copte Saint-Pierre et Saint-Paul, au Caire, perpétré le 11 décembre 2016. L’attaque, survenue en pleine célébration un dimanche avait fait 29 morts et avait été revendiquée par l’Etat islamique.
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Accompagnés du patriarche de l’Église copte orthodoxe, le pape d’Alexandrie Théodore II, Emmanuel et Brigitte Macron ont tenu à faire mémoire de cette attaque meurtrière en touchant mardi le pilier sur lequel des éclats de bombes sont encore visibles. Le sanctuaire est située à quelques pas de la cathédrale copte Saint-Marc. Le président français a écrit dans le livre d’or : “Les coptes d’Égypte sont une composante essentielle de la société égyptienne. La France est attachée à son épanouissement. Je m’incline devant la mémoire des coptes d’Égypte tombés sous les coups de la barbarie terroriste”. À cette occasion, Emmanuel Macron a plaidé pour “le dialogue entre les religions”, une “solution” face à un monde en “crise”. Il a en outre assuré que le rôle de la France dans la région était d’agir “encore davantage pour accompagner l’ensemble des chrétiens d’Orient”. Il a en outre annoncé la tenue d’une conférence prochaine à Paris sur l’accompagnement optimal à prévoir pour les chrétiens d’Orient.