Les médias, sous couvert de ré-information, sont devenus champions dans la diffusion de nouvelles négatives. Et pourtant les informations qui réjouissent existent. Loin de cacher les maux qui nous entourent, rapporter une bonne nouvelle permet de méditer sur la France qui tient, qui œuvre et qui monte. Aujourd’hui, du nouveau dans la valorisation et transformation des déchets.C’est la période du renouvellement des dix-huit contrats de filières stratégiques entre l’État et les groupes d’entreprises du secteur privé. Le 18 janvier, était le tour des représentant de la filière transformation et valorisation des déchets. Ce contrat de filière s’inscrit dans le contexte de la feuille de route annoncée par le gouvernement en avril 2018 en faveur de la promotion d’une économie circulaire en France. L’un des objectifs de ce nouveau modèle économique repose sur la valorisation des déchets pour en tirer énergie et matières premières et combattre ainsi l’épuisement à venir des ressources non renouvelables. Par exemple, l’objectif pour 2025 est de recycler 100% des déchets plastiques.
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Aujourd’hui l’industrie de la valorisation et transformation des déchets est devenue un secteur à part entière de l’économie française, avec plus de 112.000 emplois et un chiffre d’affaires annuel de 19,3 milliards d’euros. Celle-ci entrera, en 2019, dans une phase d’évolution, afin de remplir sa part des objectifs de la feuille de route gouvernementale. Les investissements nécessaires dépassent les 4,5 milliards d’euros. Leur utilisation doit permettre d’atteindre plusieurs objectifs à commencer par l’amélioration des capacités industrielles du tri des déchets afin d’augmenter le volume de l’incorporation de matières premières issues du recyclage dans des produits neufs.
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Figurent également parmi les objectifs un soutien à la croissance de la production d’énergie à partir des déchets ménagers non recyclables pour diminuer également les enfouissements de déchets ; une meilleure identification des produits commercialisés recyclables et non recyclables, afin d’augmenter la proportion de produits recyclables en vente sur le marché. Les autorités souhaitent également promouvoir la robotisation des centres de tri, soutenir la croissance des entreprises du secteur du recyclage, notamment le réseau des PME ; optimiser et développer les collectes de déchets et le tri en s’appuyant sur la croissance des poubelles connectées ; augmenter la capacité de recyclage des métaux ; multiplier les possibilités de collecte et recyclage des biodéchets.
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