Les médias, sous couvert de ré-information, sont devenus champions dans la diffusion de nouvelles négatives. Et pourtant les informations qui réjouissent existent. Loin de cacher les maux qui nous entourent, rapporter une bonne nouvelle permet de méditer sur la France qui tient, qui œuvre et qui monte. Aujourd’hui l’octroi de mer qui a été modifié pour les territoires ultramarins.À la demande de la ministre française de l’outre-mer, Annick Girardin, le commissaire européen Pierre Moscovici a annoncé, fin décembre, la modification de l’octroi de mer pour 84 produits à compter du 1er janvier 2019. Selon les cas de figure il sera diminué, voire supprimé. L’octroi de mer, instauré au XVIIe siècle, taxe les produits entrant dans les départements français d’outre-mer, quelle que soit leur provenance. Cette contribution est souvent accusée d’être une des causes de la “vie chère” dans les collectivités territoriales d’outre-mer, très dépendantes de leurs importations.
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Les produits visés sont de tous types (ameublement, vêtements, cosmétiques, alcools, alimentations, matériaux de construction, etc.). Il s’agit autant de favoriser des importations moins onéreuses que de soutenir la production locale avec des matières premières d’un achat plus aisé. Le ministère des Outre-mer à d’ores et déjà annoncé une nouvelle révision de l’octroi de mer pour 2020, afin d’en simplifier le fonctionnement et la lisibilité pour les administrés.