Le 20 janvier prochain, des marcheurs venus de la France entière traverseront les rues de Paris à l’occasion de la 13e édition de la Marche pour la Vie. L’initiative est soutenue par le pape François qui, dans un message adressé aux organisateurs, « salue cordialement les participants de la Marche pour la Vie », encourageant « à témoigner sans se lasser des valeurs inaliénables de la dignité humaine et de la vie ». « Tout le mal réalisé dans le monde se résume dans le mépris pour la vie », déclarait le souverain pontife lors de l’audience générale du 10 octobre 2018.
"Le respect de toute vie humaine"
L’objectif de ce rassemblement qui réunit chaque année des milliers de personnes est de rappeler « que la vie humaine doit être respectée de sa conception à sa mort naturelle ». Le mouvement « aspire à refonder la société sur le respect de toute vie humaine ». Selon une étude de la Drees publiée le 28 septembre dernier, plus de 216.000 avortements ont été réalisés en France en 2017, ce qui représente environ un avortement pour quatre naissances. De nombreuses associations, telles que la Fondation Jérôme Lejeune, Alliance Vita ou les Associations familiales catholiques (AFC) seront présentes le 19 janvier prochain, alors que 30.000 personnes sont attendues. "Il y a un contexte social qui fait que les revendications sont variées et qui fait que les gens sont mobilisés. Nous voulons que les Français puissent vivre leur liberté", explique un des porte-parole du mouvement à Aleteia.
De plus, cette édition intervient dans un contexte particulièrement fort en raison de la future révision des lois de bioéthique. La marche mettra particulièrement l'accent sur le respect de l’objection de conscience des professions médicales. En effet, celle-ci est menacée par la proposition de loi qui envisage de supprimer la clause de conscience spécifique à l’IVG. "De nombreux verrous ont sauté. Nous craignons que ce soit le prochain", poursuit le porte-parole. Le mouvement exige "la sacralisation de la liberté de conscience des médecins qui refusent de pratiquer des actes contraires à la médecine". La présence du sénateur argentin Mario Fiad, qui a œuvré pour le respect de la vie dans son propre pays, donnera une tonalité internationale à cette marche et montrera "qu'il est encore possible de défendre la vie en 2019".