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L’info qui réjouit : l’ouverture d’une “grande école” d’apiculture

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Gabriel Privat - publié le 13/01/19
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Les médias, sous couvert de ré-information, sont devenus champions dans la diffusion de nouvelles négatives. Et pourtant les informations qui réjouissent existent. Loin de cacher les maux qui nous entourent, rapporter une bonne nouvelle permet de méditer sur la France qui tient, qui œuvre et qui monte. Aujourd’hui l’ouverture de l’École des hautes études en apiculture ce lundi 14 janvier.En retrait de la vie politique, Arnaud Montebourg a fait du repeuplement des abeilles en France sa principale cause. Après avoir fondé la marque de vente de miel Bleu Blanc Ruche, dont l’objectif est la croissance du nombre d’abeilles en France, l’ancien ministre a créé un centre de formation, à Dijon, l’École des hautes études en apiculture, qui ouvrira ses portes ce mois-ci. Là encore, il s’agit de former les apiculteurs de demain.



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Les 12 élèves de cette première promotion sont tous en reconversion professionnelle. Leur formation sera prise en charge par Pôle emploi et le fond Opcalia. À l’issue d’un cursus de 6 à 11 mois pouvant comprendre également des séjours de formation à l’étranger, ils seront appelés à entrer en activité dans le secteur apicole, avec un double but d’augmentation du nombre d’abeilles et de rentabilité économique. Ils seront notamment prioritaires pour rejoindre, s’ils le souhaitent, les 45 apiculteurs de Bleu Blanc Ruche, dont les 345 ruches concentrent déjà un cheptel de 170 millions d’abeilles.

De moins en moins d’abeille

L’école est financée par la Société d’élevage et de repeuplement des abeilles de France, dont Arnaud Montebourg est actionnaire à hauteur de 35%. L’école est également soutenue par l’INRA, le conseil régional de Bourgogne et Franche-Comté, le Muséum national d’histoire naturelle, d’autres écoles en agronomie, etc.



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Cette fondation intervient alors que de leur côté les sénateurs ont interpellé le gouvernement sur la diminution de la population d’abeilles en France ces dernières décennies, et sur l’impact négatif des pesticides pour elles. Le journal La France agricole avait noté, en 2017, un regain d’intérêt pour l’apiculture dans le pays et une augmentation de 14% du nombre de ruches.

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