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Aurélie Lavaud (BimBamJob) : “Nous levons des freins pour trouver un emploi”

Aurélie Lavud, co-fondatrice de BimBamJob, lors de la remise du prix 'Jeune dirigeant' des EDC, décembre 2018.

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Agnès Pinard Legry - publié le 15/12/18
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Lauréate du Prix Jeune dirigeant des Entrepreneurs et dirigeants chrétiens (EDC), Aurélie Lavaud a lancé en 2015 BimBamJob, une startup spécialisée dans l’accompagnement durable vers l’emploi des personnes faiblement qualifiées.« Avec BimBamJob c’est simple : Bim on cherche, Bam on trouve un job ! », assure avec enthousiasme Aurélie Lavaud, jeune diplômée d’école de commerce. C’est en 2015 que l’aventure BimBamJob a commencé pour elle. « À l’époque j’étais en master entrepreneuriat à HEC et BimBamJob était le projet de fin d’études que j’avais monté avec une camarade », confie-t-elle à Aleteia. « Nous avons réalisé que si des gens n’arrivaient pas à trouver un emploi, il y avait aussi des entreprises qui n’arrivaient pas à recruter ».

Essentiellement des personnes faiblement qualifiées

Leur principale cible : les personnes titulaires d’une formation de niveau V, c’est-à-dire l’équivalent du diplôme national du brevet (DNB). « Ils représentent plus de 50% des personnes inscrites chez Pôle emploi. Globalement, le taux de chômage des personnes faiblement qualifiées avoisine les 20% », détaille la jeune femme.


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Concrètement, deux types de profils s’adressent à la startup : les recruteurs et les demandeurs d’emploi. « D’un côté une centaine de recruteurs s’adressent à nous pour publier des offres d’emploi dans des secteurs tendus et dans lesquels le niveau de qualification demandé est relativement faible », explique Aurélie Lavaud. « De l’autre côté nous avons des candidats assez éloignés de l’emploi qui nous sont adressés par des collectivité ou des centres de formation et que l’on nous demande de coacher », développe-t-elle.

Identifier et lever les barrières

En moyenne ce coaching dure 72 heures et comprend un test de personnalité, un test technique, la vérification du CV, de la lettre de motivation et de nombreux ateliers permettant au candidat d’apprendre à se mettre en valeur. « Avant de nous lancer nous avons étudié ce qui pouvait empêcher un candidat de trouver un travail. Il s’agit d’éléments qui peuvent paraître simples comme une mauvaise maîtrise de la langue française, la difficulté à utiliser un ordinateur ou Internet… Avec BimBamJob nous identifions et nous levons ces barrières qui sont autant de freins pour retrouver un emploi », explique encore Aurélie Lavaud. Depuis sa création, BimBamJob a permis à 300 personnes de trouver un CDI.

Recevoir ce prix Jeune dirigeant des EDC est pour Aurélie Lavaud « une reconnaissance mais aussi un encouragement à continuer », rappelle-t-elle. « Je suis partie en humanitaire au milieu de mes études. Pendant un an je suis allée vivre en Malaisie au milieu d’enfants défavorisés », se souvient la jeune fondatrice. « Cela m’a donné envie de me donner pour quelque chose de plus grand. BimBamJob est une startup qui a du sens. Je sais pourquoi je me lève le matin. Ce prix vient me le rappeler tout en m’incitant à persévérer dans cette voix-là ».



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