Le n°2 du magazine “Jésus !” arrive en kiosque vendredi. Arielle Dombasle en a dirigé la rédaction, moderne, hétéroclite et surtout tournée vers la figure du Christ. Une réussite pour le moins surprenante.Le premier né du mook chrétien Jésus ! sortait en novembre de l’an dernier, sous la houlette de Pascal Obispo, au moment où celui-ci présentait sa comédie musicale “Jésus, de Nazareth à Jérusalem”. Distribué à 60.000 exemplaires, le succès était là. Depuis, l’équipe de Première Partie, à l’initiative du projet, n’a cessé de croire en son ambition, ou plutôt en la modernité de Jésus. “À son époque, Jésus a rencontré des gens de tous horizons : des prostituées, des hommes d’affaires, des soldats… et il a transformé leur vie. Aujourd’hui encore, il exerce une influence et fait indéniablement partie de l’univers de nos contemporains”, assure Pierre Chausse, le directeur de la publication. Le rythme de parution du magazine devrait d’ailleurs augmenter pour devenir trimestriel. Une campagne d’abonnements est d’ailleurs prévue.
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Dans ce numéro 2, ce sont les femmes qui sont mises à l’honneur. Les voix féminines se multiplient dans la profondeur de celles qui voient plus haut et plus loin : Véronique Lévy, la belle-sœur d’Arielle Dombasle, Camille White (Hillsong), la chanteuse Natasha St Pier ; puis celles des hommes qui en parlent, comme le père Nicolas Buttet, fondateur d’Eucharistein, Pierre Chupin, porteur de The Real Me, le docteur Mukwege, prix Nobel de la Paix ou encore le dominicain Jean Pierre Brice Olivier, passionné de Marie-Madeleine.
Dombasle, ouvre-toi
Arielle Dombasle a répondu présente, sans hésiter, pour partager sa foi et son amour du Christ en prenant la rédaction en chef du second numéro. Un choix que certains trouveront osé. Dans “Jésus!”, on la découvre sans cafardise, à l’aise comme un poisson dans l’eau et profondément ancrée dans un héritage culturel et spirituel chrétien. Une découverte aussi haute en couleurs que son personnage scande les quelques centaines de pages du magazine, à l’esthétique soignée et au contenu substantiel, entre lecture, cinéma, culture, musique, témoignages et foi, bien entendu.
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La comédienne et chanteuse a choisi une photo de couverture osée où elle porte un voile sur la tête, avec le Christ en fond : se sentirait-elle un peu Marie-Madeleine et Marie à la fois ? Il faut feuilleter le magazine pour comprendre, découvrir l’univers d’Arielle Dombasle et le scruter à fond, sans souci d’être déçu. Cette femme éduquée au Mexique a grandi dans la foi fervente du pays sud-américain, s’est forgée intellectuellement une colonne vertébrale digne d’un professeur de théologie et a cherché, à travers son extrême féminité, une substance pérenne : la vie spirituelle.
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Et l’on apprend que si Arielle Dombasle avait été une disciple du Christ ou un personnage de la Bible, ou encore s’Il s’était présenté à elle aujourd’hui, au détour du boulevard Saint-Germain, voici ce qu’elle aurait répondu : Pour toi qui suis-je ? — Tu es là depuis le fond de l’enfance. Soleil de minuit. Tu me protèges et moi aussi. Est-ce que quelqu’un t’a condamnée ? — Tu m’as condamnée à t’aimer, à t’adorer, dans l’incendie de ton propre sang. Veux-tu être guérie ? — Par toi, j’ai connu l’adoration et la pitié. M’aimes-tu ? — Je te vénère. Pourquoi as-tu douté ? — Parce que c’est dans les ténèbres qu’il faut croire en la lumière. Pourquoi m’as-tu abandonné ? — Parce que je n’entendais plus les battements de mon propre cœur et puis tu es revenu.
Que dire de plus si ce n’est que Jésus sait toujours nous prendre par surprise, même au détour d’un magazine.