Le gouvernement a annoncé un plan de 110 millions d’euros sur trois ans pour développer des tiers-lieux, des espaces qui permettent à des personnes et des compétences de se croiser, pour dynamiser les territoires.Également appelés espaces de coworking, Fablab, maker space ou encore living lab, les tiers- lieux se définissent comme « des espaces physiques ou virtuels de rencontres entre personnes et compétences variées qui n’ont pas forcément vocation à se croiser ». Parce qu’ils préfigurent de nouvelles manières de travailler et portent, de par leur conception même, des dynamiques économiques et sociales structurantes, ces espaces répondent aux bouleversements que connait actuellement le monde du travail.
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En effet, ils contribuent à maintenir le travail et proximité, encourage les circuits courts et permettent, tout simplement, de faire émerger des projets. Conscient de tout cela, le ministère de la Cohésion des territoires a annoncé qu’une enveloppe de 110 millions d’euros d’ici à 2021 va être consacrée au développement de ces espaces sur l’ensemble du territoire français. Concrètement, ce plan doit permettre de créer ou consolider 300 « Fabriques de territoires », en priorité dans les zones rurales et les quartiers populaires. L’un des objectifs affichés par le gouvernement est de résorber les « fractures territoriales ».
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C’est en février 2018 que le ministère de la Cohésion des territoires s’est intéressée à cette question en confiant à Patrick Levy-Waitz, président de la Fondation « Travailler autrement » une mission « Coworking : Territoires, Travail, Numérique ». D’après le rapport de la Fondation, remis ce 19 septembre à Julien Denormandie, il existerait 1.800 tiers-lieux en France, dont plus de la moitié sont situés dans une grande métropole.