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Le jour de « libération fiscale » est arrivé pour les Français

BUSINESS REPORT
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La rédaction d'Aleteia - publié le 27/07/18
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À partir de ce vendredi 27 juillet, les Français ne travaillent plus pour participer au financement des dépenses publiques, ils travaillent désormais pour eux. Explications.Si le quotidien du salarié français ne va pas être bouleversé à partir de ce vendredi 27 juillet, ce jour n’en demeure pas moins symbolique. En effet, le 27 juillet marque le jour de sa « libération fiscale » pour 2018. Jusqu’à présent, les Français travaillaient pour financer les dépenses publiques, c’est-à-dire pour l’État. À partir d’aujourd’hui, ils travaillent désormais pour eux, rapporte l’Institut économique Molinari (IEM) dans une étude.

Estimer la pression fiscale et sociale

L’objectif de cette étude est « d’estimer la pression fiscale et sociale qui pèse réellement sur le salarié moyen dans chacun des 28 pays membres de l’Union européenne », détaille l’Institut. Elle permet ainsi de « mesurer le coût réel des services publics et de la sécurité sociale pour un salarié moyen célibataire et sans enfant. » Ce dernier est établi en agrégeant les principaux impôts ou charges qu’il supporte, directement ou indirectement : charges sociales (patronales et salariales), impôt sur le revenu et TVA. « Tous ces prélèvements obligatoires, pris au titre du travail ou de la consommation, sont intégralement financés par les fruits de l’activité des salariés moyens. Ils réduisent in fine d’autant leur pouvoir d’achat réel », rappelle l’étude.


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Concrètement, avant de disposer de 100 euros à dépenser comme il le souhaite, cela veut dire que le salarié moyen français doit verser 131 euros de cotisations et d’impôts en France, indique l’IEM. À noter également que l’institut mesure les dépenses publiques de cette manière mais ne prend pas en compte ce que les contribuables reçoivent de la part de l’État, les aides sociales par exemple.

Deux jours plus tôt qu’en 2017

Si les salariés français sont les plus imposés de l’Union européenne – le jour de leur libération fiscale arrive 45 jours plus tard que la moyenne de l’UE, ils gagnent toutefois cette année deux jours supplémentaires de pouvoir d’achat par rapport à l’année précédente.



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