Une étude remettant en cause l’authenticité de certaines des taches de sang sur le Saint-Suaire de Turin (Italie) est qualifiée de “douteuse” par un article de Vatican News.Réalisée en Angleterre, une étude sur les marques de sang sur le Saint-Suaire a “fait le tour du monde”, reconnaît Vatican News. Elle aurait ainsi mis en évidence que des plaies sanglantes n’auraient pu produire certaines des traces de sang visibles sur ce tissu. Selon la tradition, le Saint-Suaire est le linceul dans lequel le Christ a été enveloppé après la crucifixion.
Mais pour Emanuela Marinelli, experte mondiale du Saint-Suaire interrogée par le portail du Vatican, cette étude “n’a rien de scientifique”. “Cette affaire n’a pas la rigueur des autres enquêtes réalisées depuis maintenant 40 ans”, assène-t-elle. Notamment par des recherches faites sur des cadavres, et prenant en compte la position du Christ sur la croix au moment de sa mort.
“Quelques doutes méthodologiques fondamentaux”
Cette nouvelle recherche anglaise présente “plus que quelques doutes méthodologiques fondamentaux”, estime donc Vatican News. Pour l’experte italienne, la publication de cette étude s’explique par la facilité à trouver des revues prêtes à faire paraître des recherches. Et par l’existence de groupes qui “veulent faire croire que le Suaire est un faux”.
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L’article de Vatican News se conclut sur une citation du cardinal Giacomo Biffi, archevêque de Bologne entre 1984 et 2003 : “pour un catholique, découvrir que le Suaire est un faux ne change rien. Pour un athée cela change tout”. Et c’est pourquoi, estime le portail, certains “s’acharnent à vouloir démontrer sa fausseté à tout prix”.
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