Auteur déjà de quatre buts depuis le début de la Coupe du monde en Russie, le Belge Romelu Lukaku éblouit de son talent la compétition. Avec la Belgique, il a l’occasion lundi soir de se qualifier pour les quarts de finale, à condition de battre le Japon à Kazan (coup d’envoi à 20 heures).Lukaku vit le message de l’Évangile au quotidien. Et ne se prive pas de l’afficher ostensiblement, comme à la fin du match Belgique-Panama quand il s’est agenouillé pour prier à côté d’un joueur panaméen, Fidel Escobar, un chrétien évangélique. Sous l’objectif des photographes du monde entier, les deux joueurs ont partagé, dans un moment de communion, l’attitude de l’orante (ou de l’ourant) consistant à avoir les bras ouverts et levés vers le ciel et qui est le plus ancien geste de prière du christianisme, rappelle le site Christus. Le cliché a fait le tour du monde.
Issu d’une famille d’origine congolaise catholique et né en Belgique, Lukaku a grandi dans la pauvreté. “Vers 6 ans, je me suis rendu compte que ma mère rationalisait chaque aliment qu’elle nous donnait à manger. Le lait, le pain, l’eau, l’électricité… tout était compté pour que rien ne soit gâché. Ce jour-là, je le jure devant Dieu, je me suis fait une promesse car il était hors de question de continuer à voir vivre ma famille de cette façon”, racontait-il récemment à The Players Tribune.
Une prière quotidienne
C’est ainsi qu’il passa avec brio successivement les différentes étapes menant au football professionnel. Au point de signer dès l’âge de 16 ans son premier contrat professionnel avec le prestigieux club belge d’Anderlecht. Désormais, il fait les beaux jours de Manchester United en Premier League et vit toujours sa foi avec passion. En 2014, il a effectué le pèlerinage à Lourdes. Par ailleurs, Romelu Lukaku se signe dès qu’il marque. Il occupe enfin très souvent son temps libre à prier.
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“Romelu est très religieux. Il essaie toujours de rendre grâce à Dieu. Au total il prie de dix à quinze fois par jour, le plus souvent en silence. Il ne porte pas de symboles religieux ni de porte-bonheur spéciaux. Au club, Romelu prie dans le vestiaire, sur le terrain et pendant les entraînements. Romelu n’oubliera jamais de remercier sa famille. Nous lui avons donné une éducation catholique, où la foi et la famille sont importants”, confiait à la presse belge son papa, Roger Lukaku. Nul doute que ces valeurs sauront être bénéfiques au colosse de 1m91 au moment de faire la différence face aux Japonais.