Le 20 et 21 juin 2018, et pour la treizième année consécutive, l’église Saint-Eustache propose pour la fête de la musique 36 heures de concerts gratuits mêlant spiritualité et musique de tous les styles !Folk, rock, électro, musique sacrée… Pendant 36 heures riffs et samples vont côtoyer chœurs et orgue sous les belles voûtes de l’église Saint-Eustache où ont joué quelques uns des plus grands compositeurs de l’histoire, à l’instar de Mozart venu pleurer lors des funérailles de sa mère, de Berlioz qui dirigera son Te Deum en 1866 ou encore de Lizt qui assista à la première représentation de sa messe solennelle, dite le “Gran”.
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36 heures de concerts en continu
Né il y a 13 ans sur une idée du curé de la paroisse, le Festival 36h est un projet porté par la communauté paroissiale de Saint-Eustache. Le concept ? Pendant 36 heures, et en continu, des groupes de musique se relayent jour et nuit pour offrir aux festivaliers des concerts divers et variés. Entre riffs, beats et simples, chœurs lyriques et orgue, il y en aura pour tous les goûts. Pour entrer en communion avec l’esprit du lieu, chaque groupe est invité à revisiter une œuvre liturgique de son choix (gospel, requiem, ave maria, psaume…) et faire vivre de manière insolite et décalée la musique sacrée.
L’année dernière, le groupe de pop psychédélique Yeti Lane avait interprété une chanson intitulée Lord, Can you hear me ? / “Seigneur, peux-tu m’entendre ?”.
Le groupe Palatine avait également interprété une chanson traditionnelle de gospel très célèbre, John The Revelator — faisant référence à l’Apocalypse — enregistrée pour la première fois en 1930 par Blind Willie Johnson. Depuis, de nombreux artistes se sont appropriés ce chant selon des styles variés.
Quand au célèbre musicien Rubin Steiner, il avait revisité le célèbre Lacrimosa du Requiem de Mozart dans un style électronique.
L’édition 2018 propose un programme riche qui attirera aussi bien les habitués de Saint-Eustache que ceux qui fréquentent moins souvent les églises. L’occasion d’en franchir le seuil ? Parmi les “stars” attendues, le quatuor bordelais “Tample” avec ses sonorités discos, la parisienne d’adoption Kate Stables qui enchantera l’espace au son de son banjo, le crooner électro Yan Wagner qui proposera une collaboration inédite avec le jeune organiste prodige Thomas Ospital sur le Grand Orgue ou encore le Chapelier Fou, multi-instrumentiste virtuose naviguant entre sons techno et samples de flûte péruvienne.