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Emprisonné à tort, libéré par l’intercession de saint Jean Paul II, il rencontre le pape François

POPE FRANCIS GENERAL AUDIENCE
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Amaury Coutansais-Pervinquière - publié le 14/06/18
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Accusé à tort du viol et du meurtre d’une jeune fille, Tomasz Komenda avait prié saint Jean Paul II pour sa libération. Pour le remercier de sa sortie de prison, il est venu à Rome pour prier sur sa tombe et s’est finalement retrouvé dans les bras du pape François.

Accusé à tort du viol et du meurtre d’une jeune fille, Tomasz Komenda avait prié saint Jean Paul II pour sa libération. Pour le remercier de sa sortie de prison, il est venu à Rome pour prier sur sa tombe et s’est finalement retrouvé dans les bras du pape François.

C’est l’histoire d’un miraculé. En 2000, Tomasz Komenda, Polonais de 23 ans, est accusé du viol et du meurtre d’une jeune fille de 15 ans. Malgré ses dénégations, il est reconnu coupable à cause d’une “preuve” scientifique : deux experts affirment que les traces de dents sur le corps de la victime correspondent à celles de Tomasz.

Une fois en prison, le jeune homme va vivre un enfer. En effet, les violeurs sont harcelés, humiliés et parfois même torturés par leurs codétenus. Et Tomasz ne peut compter sur les gardiens pour faire respecter un semblant d’ordre : ceux-ci “détournaient le regard”, expliquera-t-il lors d’un entretien à la télévision polonaise.

Sa prière à Jean Paul II

Puisqu’il ne peut convaincre de son innocence, le jeune homme va chercher de l’aide. Bien que non-croyant, il se met à prier saint Jean Paul II. Du haut de son lit, le visage du Pape polonais le regarde, souriant depuis une photographie offerte par sa mère. “Si vous êtes saint, prie Tomasz, vous êtes là-haut avec cette fille. Si vous devez m’emmener là-haut, emmenez moi maintenant. Si je dois être libre, laissez-moi libre.”


Saint Jean Paul II
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Six mois après ce cri du cœur, un policier frappe à la porte de la cellule. Il ne croit pas à la culpabilité du jeune homme et va l’aider à le prouver. Après un an de démêlés juridiques, Tomasz est blanchi. “Le saint Pape m’a entendu”, exulte-t-il. Et quand il est libéré à la mi-mai, il promet aussitôt de se rendre à Rome pour remercier Jean Paul II, sur sa tombe.

“Seuls sont respectés ceux qui tiennent parole”, affirme un proverbe polonais. Et Tomasz mérite de l’être : moins d’un mois après sa sortie de prison, il est déjà dans la basilique Saint-Pierre. Entouré de son père et de sa mère, il se recueille devant l‘autel où se trouve le sobre tombeau de Jean Paul II.

François ému par son histoire

Ce que Tomasz ne sait pas, c’est que son histoire est parvenu jusqu’au Vatican. L’aumônier du Pape, lui-aussi polonais, Mgr Konrad Krajewski, en a eu vent. Le prélat — cardinal dans quelques jours — rejoint la famille et leur propose d’aller avec lui sur la place Saint-Pierre où le pape François tient l’audience générale du mercredi.

La Providence fait bien les choses : la petite famille parvient à se faufiler jusqu’au successeur de Pierre et à lui glisser quelques mots. Ému par ce qu’il entend, François prend spontanément Tomasz dans ses bras pour une longue embrassade. Puis il demande à son photographe de réaliser des photos de lui avec le jeune homme.


SAINT POPE JOHN PAUL II - GUGEL ANGELO
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L’histoire ne s’arrête pas là : la famille Komenda est invité à déjeuner par Mgr Krajewski. Le repas est préparé par Enzo, qui a lui aussi passé de longues années derrière les barreaux. “Je vais lui préparer un festin comme jamais il n’a pu en avoir avant !”, s’exclame le cuisinier.

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