Samedi 9 juin, le pape François a reçu au Vatican plus de 500 enfants de quartiers défavorisés de Rome et Milan. Et il leur a fait quelques confidences.L’exercice est rafraichissant. Assis par terre, en arc de cercle autour du successeur de Pierre, des centaines d’enfants issus de quartiers défavorisés de Rome et de Milan ont engagé une conversation sans filtre avec le souverain pontife ce week-end. Les enfants lui ont notamment posé des questions sur son enfance et sa vie à Buenos Aires, “la plus belle ville au monde”, selon lui.
Le Pape a ainsi confié avec spontanéité ses souvenirs sur son enfance et sur son quotidien aujourd’hui. Il a évoqué non sans humour sa vocation sacerdotale, une “certitude” née dans son cœur, “boum, d’un coup”, un 21 septembre… En Argentine, cette date correspond au début du printemps et dans le calendrier romain, il s’agit de la saint Matthieu.
“À quelle heure ils te servent le déjeuner ?”
Le successeur de Pierre s’est gentiment moqué de ses jeunes interlocuteurs. Notamment quand il lui ont posé une question qu’il a qualifiée de “pas très originale”. À savoir ce qu’il avait ressenti après son élection au trône de Pierre, le pontife a néanmoins répondu : “J’ai senti de la paix, jusqu’à aujourd’hui”.
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Dans une atmosphère très détendue, le souverain pontife a conclu avec une petite note de fantaisie qu’on lui connaît bien. Car selon lui, la question la plus intéressante qui lui avait été posée était celle soufflée par un petit garçon : “À quelle heure ils te servent le déjeuner ?”. Quand les enfants nous ramènent à l’essentiel…