En Californie (États-Unis), Michael Howell, père de famille, est atteint de la maladie de Charcot. Plutôt que de subir sa maladie, il a choisi de donner du sens à son existence en s’engageant au service des autres. À Scripps Ranch (Californie), Michael Howell, un père de famille de trois enfants, voit sa vie basculer à l’âge de 51 ans. “Je manquais de force dans les jambes, c’était évident qu’il se passait quelque chose”, déclare-t-il. On lui diagnostique alors la maladie de Charcot. Cette maladie évolutive grave entraîne une paralysie des muscles des jambes et des bras, mais également de la déglutition et de la parole. Elle se déclare généralement entre 50 et 70 ans. Une fois le diagnostic posé, l’espérance de vie du malade est en moyenne de trois à cinq ans.
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Pourtant, pour Michael, ce bouleversement a été une véritable bénédiction car il lui a permis de retrouver le goût de l’essentiel. Sa foi a été renouvelée, lui qui l’avait mise de côté durant de nombreuses années. “De l’âge de 10-12 ans jusqu’à l’annonce de mon diagnostic, j’ai passé toute ma vie loin de Dieu. Quand on a diagnostiqué mon mal, j’ai eu l’impression qu’Il me mettait face à un mur et qu’Il me disait : “Tu peux continuer droit devant mais tu peux également te retourner”. Et j’ai décidé de faire demi-tour”, témoigne-t-il.
Un demi-tour salutaire
Il explique qu’il avait auparavant passé tout son temps à s’occuper uniquement de sa famille et de lui-même, sans prêter attention aux besoins des autres. L’annonce de sa maladie lui a ouvert les yeux et lui a donné envie de voir beaucoup plus loin. Il a donc décidé de s’engager dans Build a Miracle, une association basée à San Diego qui vient en aide aux familles pauvres de Tijuana (Mexique), de l’autre côté de la frontière. Ce qui lui a permis de s’investir dans le lancement d’un programme d’alimentation pour enfants.
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Julianne North, la cofondatrice de cette organisation, lui a un jour envoyé quelques photos d’enfants à table. Michael a alors été particulièrement touché en voyant un garçonnet prier au moment de manger. L’enfant, nommé Alexis, habitait alors avec sa famille dans un bidonville. Michael s’est donné pour objectif d’aider cette famille en transformant son habitat précaire en véritable maison familiale. Il s’est investi avec ses proches dans ce projet qui s’est achevé avec succès. Aujourd’hui, sa maladie a évolué et le père de famille est en fauteuil roulant. Pourtant, il semble plus heureux que jamais car sa vie a trouvé un nouveau sens.