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L’évêque de Dax célébrera chaque mois une messe pour la vie

NICOLAS SOUCHU

3 novembre 2017 : Portrait de Mgr Nicolas SOUCHU, évêque auxiliaire de Rennes. France.

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Domitille Farret d'Astiès - publié le 30/05/18
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Ce mercredi 30 mai, Mgr Nicolas Souchu, évêque de Dax, a publié un tweet dans lequel il affirme qu’il célébrera, chaque deuxième vendredi du mois, une messe pour la vie. Une réaction au communiqué de presse de la SFAP.

“Je célébrerai désormais, chaque deuxième vendredi du mois, à la cathédrale de Dax, une messe pour la vie. Nous sommes tous concernés ; rappeler que toute vie est importante est le devoir de tout chrétien”, tweete Mgr Souchu, manifestant ainsi son soutien à la SFAP (Société française d’accompagnement et de soins palliatifs). Ce mardi 29 mai, le mouvement a publié un communiqué de presse dans lequel il fustige l’évidente partialité des chaînes de télévision française sur la question de la fin de vie. Il déplore également que les solutions de pointe développées à travers les soins palliatifs soient “pratiquement ignorées” et que leurs acteurs soient cloués au pilori.


EUTHANASIA
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La fin de vie traitée “d’une façon inacceptable”

La SFAP, qui rassemble 350 associations françaises d’accompagnement, explique qu’à un mois d’écart, deux émissions de télévision publique ont “traité la fin de vie d’une façon inacceptable”. Le 21 avril 2018, sur France 2, Laurent Ruquier recevait Christine Angot et Jean-Luc Romero dans l’émission On n’est pas couché. Madame Angot accusait les bénévoles de l’association JALMAV (Jusqu’à la mort accompagner la vie) d’être des “catholiques intégristes” et assimilait l’accompagnement effectué à une “intrusion dans la vie” des malades. Un mois après, le 23 mai, lors de l’émission Le Monde en face, sur France 5, c’est Marina Carrère d’Encausse, publiquement favorable à l’euthanasie, qui animait un débat “opposant trois personnes favorables au suicide assisté à un cadre de santé en unité de soins palliatifs, adhérent de la SFAP”.

Un débat “fortement orienté”

Le mouvement de soins palliatifs explique que d’une part, le débat était orienté de façon évidente, et que d’autre part, l’animatrice était intervenue en cours de débat, se faisant ainsi la porte-parole des intervenants pro-euthanasie. De plus, trois soignants ont déclaré devant la caméra qu’ils pratiquaient régulièrement des suicides assistés, pratique pourtant illégale en France. Le mouvement de défense de la vie affirme que cela est “parfaitement inadmissible” et affiche sa stupéfaction. Il saisira donc le CSA afin “qu’il statue sur cette situation”.

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