Après l’exploit calaisien de 2000, la « magie » de la coupe de France a une nouvelle fois opéré cette année. Ce mardi 8 mai, Les Herbiers, club de Nationale 1 affronte le PSG en finale de la compétition.Seule compétition à offrir la possibilité aux clubs amateurs de se frotter aux écuries professionnelles, la « vieille dame », comme on surnomme la coupe de France, propose mardi une finale inédite entre le PSG, mastodonte de Ligue 1 bâti à coup de pétrodollars, et les Herbiers, quatrième ville de Vendée (16 000 habitants) traversée par la Départementale 160, dont l’équipe première évolue en troisième division (Nationale 1).
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Avec ses 540 millions d’euros de budget annuel et sa pléiade de stars internationales, le club parisien endossera le costume de grandissime favori pour soulever, pour la quatrième fois depuis 2015, le trophée. Face à lui, le VHF (comme Vendée Les Herbiers Football) et ses finances ric-rac (2 millions d’euros de budget par saison) souffrent quelque peu de la comparaison avec leur adversaire du jour. « C’est le duel du football couillu contre le football friqué », résume au Point l’ancien président du Conseil régional de Vendée et créateur du Puy du fou, Philippe de Villiers, qui doit s’exprimer face aux joueurs herbretais mardi matin.
«On doit aller chercher des forces insoupçonnées »
La logique sportive voudrait, en effet, que les Vendéens repartent de Saint-Denis avec une lourde défaite dans leur besace. Toutefois, s’il existe une chance, aussi minime soit-elle, pour la petite formation amateur de renverser la montagne parisienne, alors les joueurs de l’entraîneur Stéphane Masala sauront à coup sûr l’exploiter. « On doit aller chercher des forces insoupçonnées parce que l’on veut réussir notre finale. L’aspect mental sera capital : à nous de trouver la bonne tension. », disait-il en conférence de presse d’avant-match.
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Un célèbre passage de la Bible
Ce duel des extrêmes à l’issue presque déjà certaine rappelle à sa manière l’un des épisodes bibliques les plus célèbres, dont l’existence est bien connue : il ressemble au combat opposant David à Goliath (1S 17, 1-58). Le premier nommé, un berge juif, s’était porté candidat pour affronter le géant de 2m80 censé symboliser la puissance des Philistins, alors en guerre contre le roi des Juifs. Pourtant armé d’une simple fronde, David avait réussi à terrasser l’impressionnant arsenal auquel lui avait opposé son adversaire (épée, lance et javelot), déjouant ainsi l’ensemble des pronostics. Un exemple à suivre pour les Herbiers ?