Pour la première fois de son histoire le Tour d’Italie s’élance en-dehors d’Europe. Les 176 coureurs partent de Jérusalem. Trois étapes seront courues en Terre Sainte.Pour sa 101e édition et pour la première fois de son histoire, les concurrents du Tour d’Italie prennent le départ hors des frontières européennes. Et dans une ville qui n’est pas des moins symboliques, puisqu’il s’agit de Jérusalem. La course réunit 176 cyclistes. Elle s’achèvera à Rome après un parcours de 3 563 kilomètres. Le choix de Jérusalem comme point de départ, lieu symbolique dans le conflit au Moyen-Orient, a suscité de nombreuses réactions. Certains ont justement choisi d’y voir l’occasion de porter un autre regard sur cette ville, à travers l’univers du cyclisme.
“Le message, c’est que le cyclisme doit s’ouvrir au monde entier. Évidemment, c’est intéressé : pour nous, organiser le départ du Giro en Israël signifie bénéficier d’une visibilité très, très importante”, explique au journal Le Monde Mauro Vegni, le directeur du Giro. La compétition commence par un contre-la-montre de 9,7 km dans la partie ouest de Jérusalem. Deux autres étapes en plaine suivront en Terre Sainte, l’une entre Haïfa et Tel Aviv (167 km), et l’autre entre Be’er Sheva et Eilat, au bord de la Mer Rouge (229 km). De Jérusalem à Rome, où l’arrivée est prévue le 27 mai, on se croirait presque au beau milieu d’un pèlerinage en bicyclette.
Lire aussi :
19e édition du Championnat de France cycliste du clergé