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Le Maine-et-Loire, creuset de congrégations qui rayonnent dans le monde

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Clarisse de Reboul - publié le 17/04/18
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De nombreuses communautés irriguent la terre angevine et ses alentours depuis des centaines d’années. Hommes et femmes de Dieu y vivent en communautés une existence de Foi et de prière. Certaines rayonnent aujourd’hui dans le monde entier.

Servantes des Pauvres — oblates bénédictines.

Les Servantes des Pauvres sont le fruit de l’intuition d’un moine bénédictin de Solesmes, Don Camille Deluc. Avant de mourir, son père lui confie son désir que sa maison angevine devienne un lieu de service des pauvres. Son fils prend alors conscience du réel besoin d’une présence spirituelle auprès des plus démunis, et fonde la congrégation des Servantes des Pauvres, qui prend rapidement forme, rattachée à la spiritualité bénédictine.


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Aujourd’hui, la communauté est présente en France, en Belgique, au Sénégal et en République démocratique du Congo, et compte 101 religieuses. Leur apostolat principal  demeure la rencontre et l’accompagnement des familles pauvres des entourages, mais elle propose également des temps de formation et de discernement vocationnel pour les jeunes. Elles nourrissent une dévotion toute particulière à la Sainte Face, recherchant sans cesse « où contempler concrètement le visage du Christ ? »

Sœurs de Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur

La congrégation religieuse Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur est fondée en 1835 par sœur Marie-Euphrasie Pelletier. Dès 1838, les maisons se multiplient à travers le monde, pour atteindre le nombre de 110 à la mort de la fondatrice. En s’appuyant sur de nombreux laïques, la communauté poursuit sa mission principale : défendre les femmes et les enfants en difficultés. Sa spiritualité lui est inspirée par saint Jean-Eudes, fondateur de l’Union Notre-Dame de Charité (XVIIe), qui accorde une place particulière au cœur de Jésus et de Marie, et celle de sainte Marie-Euphrasie, qui exaltait la dignité de la personne humaine et croyait en sa capacité à faire le bien. Bon Pasteur rassemble aujourd’hui trois cents religieuses apostoliques et contemplatives, répartis dans 74 pays.

Congrégation des Petites Sœurs de saint François d’Assise

La fondation de la Congrégation des Petites Sœurs de saint François d’Assise date du 8 décembre 1873 par mère Joséphine, et s’implante rapidement en République de Centrafrique et en Algérie. Réparties en dix-huit communautés, les 126 petites sœurs vivent de la spiritualité franciscaine, guidées par le désir de “vivre l’Évangile en fraternité”. Leur prière de contemplation, de louange et d’intercession soutient leur apostolat au quotidien. Présentes dans la vie active pour écouter et accompagner les gens, elles s’engagent dans les paroisses, en associations, mais aussi dans la vie active (domaines de la santé et de l’enseignement).



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Congrégation des Sœurs de Sainte-Marie

La Congrégation des sœurs de Sainte-Marie est née dans le contexte très troublé de la Révolution Française. Charles Foyer, séminariste pour le diocèse d’Angers, est ordonné clandestinement à Paris en 1800. En revenant au pays en tant que curé de Torfou, voyant les besoins pressants des populations dans la misères et en manque d’éducateurs, son désir de “faire quelque chose pour la gloire de Dieu” grandit. En 1821, il parvient à fonder la Congrégation des Sœurs de Sainte-Marie, qui se focalise sur l’enseignement, le catéchisme, le soin des malades, et se répand dans d’autres région françaises.

Aujourd’hui, elles sont 99 en France. Retraitées pour la plupart, elle participent aux activités de leur paroisses et poursuivent leur mission d’Église dans la prière silencieuse et discrète. Depuis la fin du XXe siècle, la congrégation est présente au Burkina Faso, au Tchad, et au Bénin, où les religieuses au nombre de 108 réparties dans 20 communautés, participent au développement de leur pays.

Sœurs de la Charité de Sainte-Marie-d’Angers

La Congrégation des Sœurs de la Charité de Sainte-Marie-d’Angers existe depuis le XVIIe siècle, comme sœurs hospitalières accompagnatrices des malades. En 1676 Mgr H. Arnauld (évêque d’Angers) rédige leur premier règlement. Par la suite, elles s’implante dans d’autres région de France, ainsi qu’en Centrafrique et en Uruguay. Le service des pauvres est l’engagement prioritaire des 21 communauté regroupant à ce jour 123 religieuses.


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Les Augustines du Saint-Cœur de Marie

Les Augustines du Saint-Cœur de Marie sont présentes dans quatre communautés en France : St Louans, Paris, St Germain en Laye et Angers, la maison-mère. Fondée en 1835 par mère sainte Victoire, les religieuses accompagnent les personnes isolée, âgées, dépendantes, désorientées ou malades. Elles aiment se définir comme « communauté de louange et de service près des Personnes », : la vie fraternelle et contemplative leur permet de déployer leur mission apostolique, dans laquelle le respect de la vie tient une place essentielle.

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