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La grâce du pardon est toujours offerte

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Isabelle du Ché - publié le 08/04/18
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La fête de la divine Miséricorde a lieu tous les ans le deuxième dimanche de Pâques. C’est saint Jean Paul II qui l’a institué en l’an 2000,a à l’occasion de la canonisation de Sœur Faustine.Jadis, ce deuxième dimanche de Pâques était le dimanche in albis depositis, à cause des nouveaux baptisés qui déposaient leurs vêtements blancs après être restés une semaine “en aubes blanches” depuis la Vigile Pascale. Le pape Jean Paul II, a instauré ce deuxième dimanche de Pâques comme celui de la Miséricorde, à la demande de sainte Faustine. “Nous sommes huit jours après Pâques : c’est l’Octave de la Résurrection. C’est aujourd’hui le dimanche de la Miséricorde. Thomas est le signe de cette miséricorde divine, qui est sans pareille, immense, débordante, inénarrable.”


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Saint Jean Paul II reprend alors ce passage de l’évangile de Jean. Jésus leur dit donc une fois encore : “La paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie”. À ces mots, il souffla sur eux : “Recevez l’Esprit saint. Seront remis les péchés de ceux à qui vous les remettrez ; seront retenus les péchés de ceux à qui vous les retiendrez”.

Se laisser réconcilier

« Jésus dit, par deux fois, à ses disciples : “La paix soit avec vous !”, remarque l’athlète de Dieu. Le Seigneur n’est pas venu sur la terre pour nous châtier. Pour l’heure, c’est le temps de la miséricorde ! C’est maintenant le temps de la paix et de la réconciliation ! Du moins pour tous ceux et toutes celles qui voudront bien de la paix et de la miséricorde de Dieu.


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Car si Jésus est venu pour tout réconcilier en lui, il nous laisse cependant libre d’accepter ou de refuser la grâce de son pardon. Cette grâce nous est toujours offerte. Le Seigneur a d’ailleurs donné aux apôtres le don de l’Esprit saint afin que, de siècle en siècle, de génération en génération, le pardon de Dieu soit toujours disponible dans l’Église. Ce pardon, c’est ce que nous appelons le sacrement de la pénitence, ou de la réconciliation. » Alors, oserons-nous suivre ce conseil de saint Jean Paul II ? Viendrons-nous puiser à la source de la miséricorde du Seigneur, offert dans le sacrement du pardon ?

Les plaies de Jésus ne doivent pas nous choquer

Le pape François, quant à lui, attire notre attention sur les plaies du Christ ressuscité. « Au centre de ce dimanche qui conclut l’Octave de Pâques, il y a les plaies glorieuses de Jésus ressuscité. Jésus les montre dès la première fois qu’il apparaît aux apôtres. Puis il les montre à Thomas. Et alors cet homme sincère, cet homme habitué à vérifier en personne, s’agenouille devant Jésus et lui dit : “Mon Seigneur et mon Dieu”. Les plaies de Jésus sont un scandale pour la foi, mais elles sont aussi la vérification de la foi. C’est pourquoi dans le corps du Christ ressuscité les plaies ne disparaissent pas, elles demeurent, parce qu’elles sont le signe permanent de l’amour de Dieu pour nous, et elles sont indispensables pour croire en Dieu. Non pour croire que Dieu existe, mais pour croire que Dieu est amour, miséricorde et fidélité.


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Ne nous scandalisons pas des plaies du Christ, et entrons dans le mystère de la miséricorde divine qui toujours espère, toujours pardonne, parce qu’elle aime toujours », conclut notre Pape. Joyeuse Pâques !

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