Le pape François a exprimé son soutien et sa compassion à l’égard d’Alfie Evans, un bébé britannique atteint d’une maladie neurodégénérative encore inconnue. Les justice anglaise et européenne ont rejeté les recours des parents de l’enfant dont l’hôpital veut débrancher la respiration artificielle.C’est un drame qui se joue en ce moment à l’hôpital pédiatrique de Liverpool. Alfie Evans, un bébé britannique âgé de moins de deux ans y est hospitalisé car atteint d’une maladie neurologique dégénérative encore inconnue. Sa vie est aujourd’hui menacée par la justice qui a validé l’arrêt de la respiration artificielle dont il bénéficie dans l’établissement.
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Dans un tweet publié le 4 avril dans la soirée, le Pape a exprimé sa compassion pour l’enfant et ses parents, Tom Evans et Kate James. À Rome, l’hôpital pontifical pédiatrique du Bambino Gesù s’était déclaré prêt à l’accueillir.
J'espère sincèrement que tout le possible sera fait pour continuer à accompagner avec compassion le petit Alfie Evans, et que la profonde souffrance de ses parents pourra être écoutée. Je prie pour Alfie, pour sa famille, et pour tous ceux qui sont concernés.
— Pape François (@Pontifex_fr) April 4, 2018
Pour mémoire, inconscient depuis décembre 2016, Alfie Evans est actuellement en soins intensifs à l’hôpital pédiatrique Alder Hey de Liverpool. Des analyses ont révélé des lésions cérébrales incurables et ses médecins le décrivent désormais dans un état « semi-végétatif ».
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Fort de ce constat, des médecins avaient alors réclamé devant la Haute cour de justice, plus haute juridiction britannique, l’interruption des soins, contre l’avis des parents. Le 20 février dernier, elle a donné raison aux médecins. « Une ventilation permanente n’est pas dans l’intérêt d’Alfie », ont estimé les juges qui ont indiqué que les machines maintenant Alfie Evans devaient être débranchées.
Le débranchement de l’enfant prévu ce 6 avril
Qualifiant cette décision de « condamnation à mort », les parents se sont alors tournés vers la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), à Strasbourg… qui a rejeté leur demande, soulignant « l’état dégénératif progressif, catastrophique et incurable » de leur enfant. D’après plusieurs médias britanniques, le débranchement de l’enfant serait prévu ce vendredi 6 avril.