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Comment libérer un être cher du purgatoire ?

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Isabelle Cousturié ✝ - publié le 29/03/18 - mis à jour le 26/02/24
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Padre Pio priait et souffrait pour aider les personnes vivant en ce monde, mais aussi celles qui se trouvaient au purgatoire. Quoi de plus beau, disait-il, que de les aider à gagner le ciel.

Padre Pio avait l'habitude de recommander à ses fils spirituels la dévotion aux âmes du purgatoire. Parmi ses nombreuses expériences mystiques, le saint frère capucin disait d’ailleurs recevoir la visite de tant d’entre elles. "Autant d’âmes de défunts que de vivants", affirmait-il, dont beaucoup lui demandaient de célébrer une messe à leur intention, pour accéder plus rapidement à la gloire céleste. Le sort de ces âmes lui tenait vraiment à cœur. Il les voyait comme des personnes vivantes, bien présentes. Il parlait avec eux mais parlait également beaucoup d’eux. Tout comme il priait et suggérait de prier pour eux.

Les âmes du purgatoire souffrent de leur état "d'attente"et apprécient que les vivants prient pour eux et leur demandent des grâces et des faveurs. Ils apprécient tellement, dit Padre Pio, qu’ils "se souviendront avec une grande sollicitude de leurs bienfaiteurs", une fois passés dans l'au-delà. Toute prière est bonne pour aider une âme du purgatoire, mais un chemin de croix, le Vendredi saint, c’est leur donner encore plus de chance de partir avec Jésus au ciel, comme en témoigne Cleonice Morcaldi, une de ses filles spirituelles :

"Un jour, en confession, je dis au père : “Je remets entre vos mains toutes mes prières : servez-vous pour les âmes du purgatoire que vous connaissez.” Padre Pio me répondit : “Pourquoi ne penses-tu pas à ton papa ?” Il y avait 8 ans que mon père était mort et, inquiète, je lui demandai : “Il est encore au purgatoire ?” Voyant ma douleur, Padre Pio regretta presque de m'avoir dit cette phrase, mais il me répondit tout de même : “OUI”,
- “Quelles prières dois-je faire pour l'en sortir ?”, lui demandai-je.
- “Toute prière est bonne, me dit-il. Le chapelet, le chemin de croix, des actes de charité envers son prochain et même la méditation”. Je commençai à prier pour mon papa, pour qui je n’avais plus prié depuis longtemps. Nous étions presque à Pâques. Le Vendredi saint, dans l'église de l'Addolorata, le père m'inspira de dire un chapelet. Quand j'eus terminé, je ressentis une grande joie dans mon cœur. Le jour de Pâques, j'allai me confesser au père et lui demandai : “Père, mon papa souffre-t-il beaucoup au purgatoire ?”
- "Mais qui t'a dit qu'il était au purgatoire ?”, me dit-il.
- “Mais, c’est vous qui me l'avez dit”, répondis-je.
- “Ah, oui, me dit-il maintenant je te dis qu'il n'y est plus. Samedi saint, quand Jésus est ressuscité, il est parti avec lui au ciel”.

Cleonice Morcaldi est née le jour de la profession religieuse de Padre Pio (1904). Elle a fait sa connaissance dans les années 1920. Bouleversée par cette rencontre, elle s’est mise à son école et s'est occupée des groupes de prières et de l'afflux des pèlerins. Jusqu'à sa mort (1987), elle a reçu des centaines de personnes désireuses de connaître son expérience avec le saint capucin.

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