Ce samedi 24 mars, à Paris, trois chorales scoutes se donnent rendez-vous pour la première édition d’un concert inter-chœurs. Sous les voûtes de l’église Saint-Jean-Baptiste de la Salle (Paris) résonneront des chants scouts, mais aussi des pièces sacrés et profanes. Pour le plaisir de tous.Johnny est mort mais le feu, lui, ne s’éteint pas. La chorale des guides et scouts d’Europe de Paris, la chorale scoute Saint-Augustin (Strasbourg) ainsi que le chœur et orchestre scouts des Flandres (Lille) ont décidé d’unir leurs voix pour un premier concert parisien. Gabriel de Miribel, chef de chœur dans la “capitale des Flandres”, raconte que cette rencontre est née d’une passion partagée, la musique et le chant scout. Un concours de chants, organisé en mars 2017 par les scouts d’Europe, a permis à différents ensembles vocaux de se rencontrer et l’idée a peu à peu pris forme.
Il explique à Aleteia que le chœur des Flandres accueille des scouts d’Europe, mais également d’autres issus de différents mouvements comme les scouts unitaires de France ou encore les scouts et guides de France. “Tout le monde n’est pas né dans le scoutisme, poursuit-il. Certains le découvrent à travers les rencontres scoutes qui sont proposées, au-delà du chant”.
Mais ce ne sont pas que les accords et les portées qui rassemblent ces choristes. Au-delà du fa dièse majeur ou du ré mineur, la dimension de service reste bien présente, puisque de nombreux choristes sont également chefs scouts. Le chœur des Flandres est également engagé dans sa ville. Le 14 avril, il participera à un spectacle de sons et lumières à la cathédrale de Lille, “Artisans de paix”, créé à l’occasion du centième anniversaire de la fin de la Grande Guerre. Une aventure à la fois vocale et humaine.
Les ensembles musicaux ont leurs spécialités et chacun assurera une partie du concert. Des morceaux de types très différents seront interprétés, de O vos omnes, une pièce sacrée de Victoria, à Brume, un chant profane du nord de la France, sans oublier Terre rouge, un classique des veillées scoutes. Et, bien entendu, on ne manquera pas le Chant de la Promesse. De quoi ravir les nostalgiques de feu de camp et charmer les mélomanes.