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Plus vous câlinez vos bébés, plus ils seront “intelligents”

BABY AND HER MOTHER
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Marzena Devoud - publié le 05/03/18
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Une récente étude américaine assure que les câlins donnés aux bébés dès leur naissance ont un impact direct sur le développement de leur cerveau. Une bonne raison de les entourer de toute notre affection ?Ce sont les conclusions d’une équipe de neuropsychiatres du Nationwide Children’s Hospital de l’Ohio (États-Unis) : les bébés dorlotés par leurs parents ont des réactions cérébrales nettement plus vives et plus intenses. Selon ces chercheurs qui ont observé 125 nourrissons, dont certains prématurés, afin d’évaluer l’impact du contact physique chez les nouveaux-nés, faire sentir sa propre chaleur corporelle à un bébé, le bercer, l’embrasser ou encore le câliner à loisir augmenterait ses chances de le rendre “plus intelligent” et “plus sociable”.

Et de fait, ces facultés sont à développer dès les trois premiers mois de l’enfant. Durant cette période, quand les nourrissons reçoivent 20 minutes supplémentaires de toucher affectif par jour les résultats seraient spectaculaires sur le développement cérébral. Concrètement, le toucher affectif stimulerait la production des hormones du bien-être et de la croissance. Un cocktail idéal pour rendre “intelligent” ?

Les câlins les font grandir

Dans son livre Les nourritures affectives, publié en 1993, le célèbre neuropsychiatre Boris Cyrulnik insistait déjà sur le pouvoir de l’affection dans le processus de développement de l’enfant. Pour lui, “l’affectivité — trop souvent considérée comme une valeur désuète — façonne l’être humain. Sans elle, le bébé ne tiendra ses promesses génétiques”. Et à contrario, selon lui, la négligence affective fait des ravages et peut endommager le cerveau.


MUM AND KID HUGGING
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Dans le cas des bébés isolés, dont on ne s’occupe pas ou seulement de façon machinale, le cerveau est moins stimulé. On constate alors la diminution de certaines fonctions cérébrales. Au contraire, si on le câline, si on joue avec lui et qu’on lui parle affectueusement en lui souriant, l’enfant apprend à anticiper. Son cerveau réagit, la circulation de l’énergie augmente. “C’est comme un ordinateur ou un muscle qu’on entraîne” expliquait Boris Cyrulnik lors d’une conférence à Quimper en novembre dernier.

En soif d’amour

Le neuropsychiatre va plus loin encore quand il souligne que le manque d’attention et d’amour réduit plus tard les capacités d’apprendre et de comprendre. Alors, levons le nez de nos smartphones et câlinons nos bébés avec attention. Et si le cœur nous en dit et que nous disposons d’un peu de temps, pourquoi ne pas rejoindre les bénévoles qu’on appelle “les berceuses” pour câliner des bébés hospitalisés ?

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