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ChurchTech, le label incontournable des start-ups cathos

Éric Didio de Credofunding lors de la dernière édition de Pitch My Church.

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Sylvain Dorient - publié le 02/03/18
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Un an après la fondation du label ChurchTech, une dizaine de starts up l'on rejoint, et les projets se multiplient.

Un an après la fondation du label ChurchTech, une dizaine de starts up l’on rejoint, et les projets se multiplient.

Vous connaissez La Quête, Hozana, Credofunding et Ephatta ? Alors vous êtes un catho branché sur le monde de “l’Église digitale”. Thomas Tixier, président de Église et innovations numériques l’assure : non seulement le digital n’est pas ennemi de l’Église, mais c’est un outil fantastique d’évangélisation ! Il le démontre avec la dizaine de start up d’inspiration chrétienne qui ont rejoint le label ChurchTech. Elles investissent des activités très variées qui vont de de la façon d’améliorer la quête dominicale au coaching de prières, mais elles ont une ambition commune : mettre le numérique au service de la vie chrétienne.

Un label, pourquoi faire ?

L’association Églises et innovations numériques a mis en place l’an dernier le label ChurchTech de façon à mutualiser les réseaux des adhérents. Ce modèle favorise l’émergence de “petites pousses”, comme l’explique Thomas Tixier. Les starts up catholiques communiquent, partagent des expériences, évitent de se mettre dans des situations de concurrences.


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Cela permet aussi d’augmenter leur visibilité : “Ensemble, on est plus gros, les médias s’intéressent davantage à nous”. Or, la visibilité est une donnée clé dans l’élaboration de ces applications, qui ont besoin d’une masse critique d’utilisateurs pour être rentables.

Des applications bien installées

Dans cet “écosystème de start up catholiques”, pour reprendre le langage de l’association, il y a déjà des entreprises, bien installées, comme Credofunding ou Divine Box. Leur succès rassure les jeunes entrepreneurs et surtout leurs bailleurs de fonds. “Nous voyons à présent de nouveaux projets se lancer, grâce à la motivation de leurs porteurs, mais aussi grâce au réseau de confiance qui s’est bâti autour du label”, s’enthousiasme le président de Églises et innovations numériques.

Parmi les bonnes idées recueillies auprès de ces “jeunes pousses”, Go messe, le “uber” des catholiques dominicaux. Il s’agit de mutualiser les véhicules des paroissiens pour aller à la messe. L’application permettra accessoirement de véhiculer des personnes âgées incapables de conduire. Elle pourrait aussi résoudre le problème des prêtres incapables de conduire, mais capables de célébrer la messe. Quand on sait que 37% des prêtres français sont en maisons de retraite, et qu’on connaît les difficultés pour occuper les églises le dimanche, on devine que cette application pourra rendre de grands services !



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Ces jeunes entrepreneurs catholiques, aussi à l’aise avec le smartphone qu’avec le missel, assurent que l’Église à tout à gagner à passer rapidement au digital. Une preuve vient d’en être donnée avec le lancement dans plusieurs diocèses de La Quête, une application qui permet aux fidèles de donner sans espèce concrète. Cela peut paraître surprenant, mais elle contribue à augmenter significativement les dons des fidèles.

Typiquement, dette start-up a bénéficié de l’environnement de la ChurchTech pour atteindre son seuil de rentabilité et s’installer durablement dans le paysage. Son fondateur, Stanislas Billot de Lochner ne regrette pas d’avoir participé à une des premières édition de Pitch my church. : “Cet évènement permet de réunir les acteurs des starts up cathos, de communiquer entre nous. Il permet aussi d’apporter un soutien aux entrepreneurs. Lancer un site ou une application demande des compétences variées, et ils ne peuvent pas toutes les avoir, malgré toute leur bonne volonté”.

Ce mardi 6 mars, Pitch my church, troisième édition, permettra de découvrir au Collège des Bernardins de nouveaux lanceurs de projets qui présenteront leur idée en quatre minutes, puis un “village d’innovations” rassemblant une trentaine de stands.

 

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