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Le combat de saint Paul contre le diable

SAINT PAUL
Philip Kosloski - publié le 26/02/18
Saint Paul ne luttait pas contre "des êtres de sang et de chair" mais contre un ennemi spirituel de taille : le diable.

Alors que saint Paul parcourait tout le bassin méditerranéen pour faire connaître le Christ, il dut affronter un adversaire de taille qui ne lui laissait aucun répit. Il évoque d’ailleurs cette lutte constante dans sa deuxième lettre aux Corinthiens :

Dans d’autres traductions, le terme "d’envoyé" est remplacé par celui "d’ange". Les interprétations des exégètes quant à la signification exacte de cette phrase de saint Paul sont diverses. Certains pensent que "l’envoyé" a pu être une personne réelle qui donnait du fil à retordre à l’apôtre. D’autres estiment qu’il a peut-être eu "une écharde" sur le plan physique, à savoir un mal qui aurait fait souffrir son corps. Une autre interprétation serait que Paul fait ici mention d’un ennemi spirituel, d’un démon (un "ange de Satan") qu’il devait combattre.

Cette réalité du combat spirituel est d’ailleurs prégnante dans les lettres de Paul. Il l’évoque à différentes reprises, comme dans ce passage célèbre de sa lettre aux Éphésiens :

Ce combat de Paul contre un "ange de Satan" nous rappelle que Dieu permet parfois que nous subissions ce genre d’attaques, pour nous rendre à la fois plus forts et plus humbles. Comme saint Paul le dit lui-même dans sa première lettre aux Corinthiens, "Dieu est fidèle : il ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces. Mais avec l’épreuve il donnera le moyen d’en sortir et la force de la supporter." (1 Co 10,13)

Bien qu’il n’y ait qu’une occurrence de "l’envoyé de Satan" dans les lettres de saint Paul, il apparaît clairement que l’apôtre fut constamment soumis à des attaques du démon. Cependant, on sait aussi que ce n’est pas le démon qui a eu le dernier mot. Car comme le dit fièrement Paul dans sa deuxième lettre à Timothée : "J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice : le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour sa Manifestation glorieuse." (2 Ti 4,7-8)

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