Raphaël Enthoven, philosophe et chroniqueur sur Europe 1, a encore frappé. Après avoir déclaré fin décembre que c’était par islamophobie que l’Église modifiait la traduction du Notre-Père, il est revenu à la charge sur les ondes ce 13 février en abordant, avec sa finesse légendaire, la question de la reconnaissance par l’Église catholique du 70e miracle de Lourdes ce dimanche. « On prend vraiment les gens pour des imbéciles… et en plus ça marche », a-t-il lancé pour amorcer son ʺbillet d’humeurʺ.
S’interrogeant sur l’absence de « signe tangible de ʺl’intervention divine par l’intercession de Notre Dame de Lourdesʺ » que le comité médical et la commission diocésaine ne peuvent fournir, il conclut tout simplement que « c’est l’avantage de la superstition sur la science ». « En parlant de miracle, ce qui ne veut rien dire, c’est-à-dire en éclairant l’énigme par le mystère, on augmente l’obscurité, on répand les ténèbres, et on fait basculer la religion dans la superstition », a également déclaré Raphaël Enthoven avant de conclure : « Les défenseurs du miracle sont ici-bas les avocats du diable ».
Des propos qui n’ont pas manqué de faire réagir croyants et non-croyants sur les réseaux sociaux.
"Je suis chargée de témoigner, pas de vous faire croire" a lancé ce mardi en conférence de presse la sœur Bernadette Moriau, 78 ans, atteinte pendant 40 ans d'une grave invalidité et dont la guérison miraculeuse en 2008 a été reconnue par l'Eglise catholique dimanche, jour du 160e anniversaire des premières apparitions mariales à Lourdes.