Pour la cinquième année consécutive, l’Œuvre d’Orient organise une journée de découverte des églises catholiques orientales de Paris et de Sarcelles le samedi 13 janvier.Le samedi 13 janvier, dix églises catholiques orientales de Paris et de Sarcelles ouvrent leurs portes au grand public. L’occasion de découvrir un patrimoine méconnu et de partir à la rencontre de communautés bien vivantes sur notre territoire.
Organisée à l’initiative de l’Œuvre d’Orient, cette journée du patrimoine oriental vise à faire connaître les communautés catholiques orientales, qui sont, pour certaines, implantées depuis plusieurs dizaines d’années à Paris. “Pourtant, explique pour l’Œuvre d’Orient, Clotilde Capelle, en charge de l’organisation de cette journée. Il arrive que ces communautés se sentent isolées par rapport aux catholiques latins souligne-t-elle. Elles demandent à être connues localement et la journée du patrimoine oriental est l’occasion de les aider à ouvrir les portes de leurs églises.”
Les jeunes au service des chrétiens d’Orient
Il s’agit de donner une visibilité au patrimoine de ces communautés. En effet, leurs églises franciliennes sont souvent discrètes. L’enjeu est également de montrer la richesse de leurs rites, de leurs traditions et de leur manière de vivre la foi. Pour cela, Clotilde a tenu à diffuser largement l’invitation : elle a informé toutes les paroisses de Paris mais aussi des élus locaux : “À Sarcelles, par exemple, la visite de l’église Saint-Thomas-Apôtre construite au début des années 2000 pour accueillir la communauté chaldéenne qui compte un millier de familles se fera en présence du maire et du député du Val d’Oise” précise-t-elle.
Deux formules sont proposées aux participants de cette journée. D’une part, chacun peut visiter librement les dix églises qui seront ouvertes samedi, et participer aux activités et visites qui l’intéressent en se référant au programme. D’autre part, un parcours-pèlerinage, encadré par sept jeunes bénévoles d’Antiokia, la branche Jeunes de l’Œuvre d’Orient, est prévu au cœur de trois communautés catholiques orientales : chaldéenne, ukrainienne et arménienne.
Des communautés vivantes
Comme les jeunes d’Antiokia, Clotilde a choisi de se mettre au service des chrétiens d’Orient en organisant cette journée avec les curés des paroisses catholiques orientales. Chacune de ces communautés souhaite faire de cette journée un moment convivial. Parmi elles, se trouvent des catholiques des pays du Proche et du Moyen-Orient, mais aussi de pays d’Europe de l’Est : par exemple, les catholiques roumains, à la chapelle Saint-Georges-des-Roumains dans le XVIe, ou les Russes, à l’église russe de la Très-Sainte-Trinité.
Au programme : des expositions de vêtements liturgiques, des ateliers de réalisations d’icônes, des visites commentées par les curés de ces communautés, des danses folkloriques arméniennes (Cathédrale Sainte-Croix-des-Arméniens, dans le IIIe) mais aussi plusieurs chorales de chant sacré oriental de grande qualité. Autant de propositions qui, souligne Clotilde, “viennent des paroisses elles-mêmes” et sont un émouvant témoignage de leur dynamisme et de leur présence. Certaines ont même choisi d’impliquer les enfants : à l’église ukrainienne Saint-Volodymyr-Le-Grand dans le VIe arrondissement, les enfants de l’école ukrainienne viendront présenter la fête de Saint-Nicolas aux visiteurs.
Dans l’esprit de l’Œuvre d’Orient, la journée du patrimoine oriental participe au soutien des chrétiens d’Orient dans leurs pays, mais également des communautés présentes en France. Un bon complément à l’exposition “Chrétiens d’Orient – 2000 ans d’Histoire” de l’Institut du Monde Arabe qui se clôture le dimanche 14 janvier.
Retrouvez le programme de la journée ici.
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