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France Gall, une vie parsemée d’épreuves

FRANCE GALL

France Gall, 1968

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La rédaction d'Aleteia - publié le 08/01/18
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Avec la mort de France Gall ce 7 janvier, c’est une voix et un visage qui s’en sont allés. Mais derrière ses célèbres chansons, qui berceront encore certainement plusieurs générations, il y a également eu de nombreux drames auxquels France Gall a fait face avec dignité.Elle aura été l’une des artistes de variété française les plus appréciées. France Gall est décédée ce 7 janvier à l’âge de 70 ans des suites d’un cancer. « Il y a des mots qu’on ne voudrait jamais prononcer. France Gall a rejoint le «Paradis blanc» le 7 Janvier, après avoir défié depuis deux ans, avec discrétion et dignité, la récidive de son cancer », a indiqué Geneviève Salama, sa chargée de communication.



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France Gall a eu une longue et belle carrière. Elle s’est retrouvée sur le devant de la scène dès l’âge de 16 ans. Parmi ses titres les plus célèbres on retrouve Laisse tomber les filles, écrite par Serge Gainsbourg (1964), Poupée de cire, poupée de son, de Serge Gainsbourg (1965), et avec qui elle remporta le concours le Concours de l’Eurovision pour le Luxembourg, Les sucettes à l’anis encore de Serge Gainsbourg (1966), La Déclaration d’amour de Michel Berger (1974) qui deviendra son mari, Ça balance pas mal à Paris (1976), Si ma maman si (1977), Musique (1977), Il jouait du piano debout (1980), Résiste (1981) ou encore Ella, elle a (1987).



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Mais la vie de France Gall aura également été marquée par de nombreuses épreuves. La mort subite de son mari, Michel Berger, en 1992 puis celle de sa fille Pauline cinq ans après, en 1997, emportée à 19 ans par la mucoviscidose. « On ne le croit pas, on n’en revient pas de vivre un truc pareil. On n’en revient pas de vivre ça, parce que c’est justement le truc que l’on ne peut pas et que l’on ne veut pas vivre, s’était confiée France Gall en 2015 dans un documentaire sur C8. Tout le monde dit que c’est impossible et inhumain à vivre, et pourtant on me le fait vivre. J’en revenais pas que ça soit possible ». « C’est extraordinaire de l’avoir connue pendant 19 ans, on me l’a reprise mais on me l’a quand même donné pendant 19 ans ».

L’épreuve de la mort, et de la séparation qu’elle entraine, est malheureusement inévitable. En mai 1910, alors qu’il était chanoine à la cathédrale Saint-Paul de Londres, Henry Scott Holland prononça un sermon (Death the King of Terrors) peu après la mort du roi Édouard VII, où il eut eu ces mots, justes et délicats.

« La mort n’est rien
Je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi. Tu es toi.
Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’a toujours donné.
Parle-moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas de ton différent.

Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ces petites choses qui nous amusaient tant..
Vis. Souris. Pense à moi. Prie pour moi.
Que mon nom soit toujours prononcé à la maison comme
il l’a toujours été.
Sans emphase d’aucune sorte et sans trace d’ombre.

La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié.
Elle reste ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée,
Simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t’attends. Je ne suis pas loin.
Juste de l’autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien. »

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