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L’espérance ne va pas sans la fidélité

GROUPE D'ENFANTS

Enfants d'Asie

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Antoine Besson - publié le 05/01/18
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Chez Enfants du Mékong, tous les jours nous sommes témoins d’incroyables histoires. Cela se passe souvent en Asie.En Thaïlande, au Cambodge, au Vietnam, en Birmanie ou aux Philippines. Ce sont des enfants qui choisissent d’aller à l’école et qui reviennent par la suite dans leur village pour aider à son développement. Ce sont des parents qui choisissent l’éducation pour leurs enfants plutôt que le travail dans les champs. Ce sont des jeunes pleins de dynamisme qui veulent aider leur pays et qui prennent à bras le corps un problème pour faire émerger une solution. Ils sont des milliers à tourner le dos au défaitisme et à la misère pour choisir la joie et l’espérance. Mais si tout cela est possible c’est aussi grâce à un même mouvement d’espérance qui anime nos contemporains en France. L’espérance et la joie ne sont pas l’apanage de l’Asie. La solidarité n’est pas le seul fait du pauvre. Le courage et l’abnégation ne sont pas réservés aux pays en voie de développement.



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Si une œuvre comme celle d’Enfants du Mékong est aujourd’hui possible, c’est justement parce que des milliers d’hommes et de femmes, en France et en Europe sont convaincues par le message que nous portons. Et je ne vous parle pas ici de communication mais bien de conviction car là où la communication peut engendrer un don isolé, les convictions, elles, engendrent la fidélité dans le temps. Ce sont quelques mots griffonnés au bas d’une circulaire renvoyé par un donateur qui m’ont fait prendre conscience de cela. Nous lui proposions un nouveau filleul après qu’il a accompagné son précédent jusqu’à l’université. Il avait déjà donné beaucoup et il aurait pu refuser. Au contraire, il a voulu donner plus et nous a dit être heureux de pouvoir prendre ce nouveau parrainage.



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Il nous écrit : « Mes raisons ? C’est ma fidélité à mon engagement depuis 1996. La confiance dans l’association. La foi en Dieu qui sert les plus petits. Les besoins, ils sont immenses ! et aussi la proximité de cœur. Je suis descendant de journaliers agricoles… C’était chez nous il y a 200 ans et en écrivant les mémoires de ma familles, je réalise que les Vietnamiens d’aujourd’hui ont les mêmes problèmes que nous il ya deux siècles ! Alors… » La proximité de cœur, la fidélité, voici des qualités précieuses. Et elles ne manquent pas en France nous en sommes la preuve !

En 2018 plus que jamais, alors que nous fêterons bientôt nos 60 ans, nous sommes convaincus que ce n’est pas à travers le misérabilisme que nous toucherons le cœur de nos contemporains mais bien à travers la joie et la conviction que toute personne humaine mérite notre amour et notre attention.



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