Il est des choses qui nous paraissent insupportables, que nous ne pouvons tolérer. Une nuisance sonore, une odeur infecte, une attitude désinvolte quand nous attendons de l’attention. Dans tous les cas, nous voulons en finir et prendre les moyens pour le faire, en trouvant la source du problème, en changeant de lieu, en exerçant un acte d’autorité.
L’oraison nous indique la raison de la venue du Christ dans le monde. « Que l’homme soit abandonné à la mort » est insupportable à Dieu. Il prend les moyens d’y mettre un terme : permettre à l’homme « de communier à la vie d’un tel rédempteur », son Fils unique. Être abandonné à la mort ou communier à la vie : voilà l’alternative devant laquelle nous nous trouvons. Déjà le Seigneur l’indiquait à Moïse dans le livre du Deutéronome : « Je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez toi et ta descendance en aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix, en vous attachant à lui » (Deutéronome 30, 19-20).
Le choix paraît simple et la solution l’est aussi : s’incliner devant l’enfant de Bethléem. Cet enfant n’est pas seulement le santon que nous déposons dans notre crèche, mais le Fils unique de Dieu qui offre sa vie pour nous, dans l’Eucharistie. Nous incliner ne marque pas seulement un signe de respect, mais un acte profond d’humilité de notre part en reconnaissant que sans la communion à la vie du Fils de Dieu qui s’offre à nous, nous ne pouvons rien contre la mort.
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