Indéniablement, la venue d’un nourrisson réjouit son entourage, et on ne saurait mieux l’exprimer que Victor Hugo :
« Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille fait briller tous les yeux, et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, se dérident soudain à voir l'enfant paraître, innocent et joyeux » (Les feuilles d’automne, 1831).
Cependant la fête de Noël ne saurait se limiter à l’évocation joyeuse de la naissance d’un enfant. L’oraison de ce jour n’évoque pas seulement le cercle restreint de la famille réunie autour de l’âtre, mais l’ensemble du peuple de Dieu. Son expansion vise au rassemblement de toutes les nations (Isaïe 66, 18) pour marcher vers son achèvement, la patrie céleste (Lettre aux Hébreux 11, 16). Ainsi, l’évocation de « la venue du Fils dans notre chair » rappelle que le Verbe de Dieu, lorsqu’il paraît dans le petit enfant de la crèche, assume toute l’humanité. Et la joie qu’il donne, loin d’être passagère, annonce « le bonheur de la vie éternelle » qui accompagnera son retour dans la gloire.
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