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Chants de Noël : sept classiques à entonner en famille

CHILDREN SONGS
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Claire de Campeau - publié le 14/12/17 - mis à jour le 22/11/21
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Ces chants traditionnels de Noël, repris en chœur par toute la famille réunie, se transmettent à chaque génération pour la joie et l’émotion des petits comme des plus grands…

Quel magnifique souvenir pour un enfant – et pour les adultes que nous sommes devenus — que celui des chants de Noël entonnés tous en chœur autour de la crèche ! Si la liste des cadeaux reçus s’oublie les années passant, l’émotion de ces moments précieux est pérenne. Revenons sur les plus belles chansons traditionnelles de Noël, qui vous rappelleront sûrement beaucoup de souvenirs. Chants à entonner en famille et à apprendre aux plus jeunes…

Minuit, chrétiens

« Minuit ! Chrétiens, c'est l'heure solennelle / Où l'homme Dieu descendit jusqu'à nous… » Ce cantique de Noël a été écrit par Placide Cappeau vers 1843 et mis en musique trois ans plus tard par Adolphe Adam. Le chant est traditionnellement entonné lors de la messe de minuit pour la grande joie des fidèles. Il évoque avec force la venue de notre sauveur : « Noël, Noël, voici notre Rédempteur ! ». Preuve en est de son immense popularité, il a été repris par de nombreux artistes : Enrico Caruso, Tino Rossi, Georges Thill, Luciano Pavarotti, Raoul Jobin, Richard Verreau, Nana Mouskouri…

Venez divin messie

Chant populaire, « Venez divin messie » est traditionnellement chanté dans les églises pendant tout le temps de l’Avent : il rappelle l’attente du peuple d’Israël avant la naissance du Sauveur. « Venez, Divin Messie, nous rendre espoir et nous sauver ! » : la mélodie, tirée de la "Messe de Minuit" de Charpentier, est entraînante et les paroles faciles à retenir. Il s’agit d’un beau chant à apprendre aux plus jeunes. Les paroles permettent de placer l’enfant, d’une merveilleuse manière, dans une posture d’attente humble et le cœur en joie.

Douce nuit, sainte nuit

Voilà un chant autrichien dont la popularité a très largement dépassé les frontières depuis son écriture en 1816 par un prêtre, Joseph Mohr et sa mise en musique par l’organiste Franz Xaver Gruber. On raconte que l’orgue de l’église étant en piteux état, les deux amis auraient alors décidé de proposer un nouveau chant de Noël, accompagné non pas à l’orgue mais à la guitare. Le chant original « Stille Nacht, heilige Nacht » a été traduit plus de 100 fois (même en breton ! « Nozvezh sioul »). Le chant rappelle la naissance si modeste du Sauveur : « Quel accueil pour un Roi ! Point d'abri, point de toi ! ». Il rend également grâce à Marie, mère de Dieu « Gloire au sein maternel qui pour nous, en ce jour de Noël, enfanta le Sauveur éternel ». Le chant est repris avec beaucoup de joie par les enfants et facilement entonné par leurs petites voix fluettes.

Entre le bœuf et l’âne gris

Il s’agit d’un des chants de Noël certainement les plus anciens de tous : « Entre le bœuf et l’âne gris » daterait du début du XVIe siècle. Le chant fait allusion au bœuf et à l’âne, les deux animaux qui auraient réchauffé Jésus par leur haleine. Il évoque également les milliers d’anges et de séraphins entourant l’enfant Jésus. Le chant est entré dans la culture populaire au même titre que les deux animaux, qu’évoquait déjà Isaïe dans la Bible : « Le bœuf connaît son possesseur, et l'âne la crèche de son maître, Israël ne connaît pas, mon peuple ne comprend pas » (Is 1,2-3). Le chant s’entonne facilement et se retient avec la même aisance. Il est parfait pour faire participer les tout-petits à la joie de chanter Noël !

Les anges dans nos campagnes

Ce chant traditionnel si souvent repris à la messe de Noël raconte l’histoire des anges venus annoncer la bonne nouvelle de la naissance de Jésus-Christ puis la quête des bergers, cherchant la crèche au coeur de la nuit. La musique, très entraînante, reflète bien la joie dans les cœurs des bergers… et des fidèles ! Le refrain « Gloria in excelsis Deo » reflète bien cette joie et cette paix offerte en cette nuit de Noël.

Les premiers chants célébrant la naissance du Christ étaient des chants liturgiques ou des cantiques en latin. En voici deux illustres exemples :

Veni, veni Emmanuel

L’hymne fut publiée par les jésuites en 1710. À l’origine dépourvu de mélodie, son mètre classique en octosyllabes réguliers lui a permis d’être adaptée avec de nombreux tons déjà existants. Il est possible que le texte provienne d’un monastère franciscain du XVe siècle. En 1851, Thomas Helmore offrit à l’hymne le ton qu’on lui connaît et lui assura un succès colossal : « Veni, veni Emmanuel » traversa alors les âges et les frontières pour conquérir les cœurs de chacun. Le chant, en latin, difficile d’accès pour les petits reste néanmoins idéal pour les bercer et les émouvoir le soir de Noël…

Adeste fideles

Hymne traditionnel daté du XVIIIe siècle et souvent attribué à saint Bonaventure. Sa musique semble avoir été composée par un anglais, John Francis Wade. Son titre, « Peuple fidèle » en français, évoque l’Église dans son rôle d’épouse du Seigneur. Andrea Bocelli en a donné une magnifique version dans son album Viaggio Italiano. Le chant invite à se réjouir, à exulter de joie autour du berceau du nouveau-né Jésus et à venir y voir la splendeur de notre Père Éternel.

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