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La dernière lettre touchante d’une mère mourante à sa fille

Hannah et sa maman

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Cerith Gardiner - publié le 04/12/17
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Une Américaine a partagé sur Twitter début novembre la dernière lettre que sa maman lui avait écrite. Il en ressort des paroles de sagesse pour nous tous.Quand Peggy Summers apprend qu’elle a un cancer en phase terminale à 55 ans, elle sait qu’elle a une dernière chose à faire : écrire à ses enfants pour s’assurer de leur sagesse au plan matériel, émotionnel et spirituel. C’est son devoir de mère. Avant de mourir, elle se met donc à écrire une lettre à chacun d’eux, y compris à sa fille Hannah, encore une adolescente. La lettre est si touchante que cette dernière, qui fait des études d’infirmière, décide de la partager sur son compte Twitter. Elle accompagne la lettre d’un message à tous : “S’il vous plaît, serrez vos parents un peu plus dans vos bras et ne pensez pas qu’ils seront toujours là, car vous ne savez jamais quand vous pourriez les perdre”.

“Plus je lisais la lettre et plus je me disais qu’il fallait que je la publie”, confie Hannah au Telegraph, car “il n’y a pas meilleur exemple que celui de ma mère, si attentive aux autres qu’elle pensait à elle en dernier”. Cela a dû lui être difficile d’écrire ces lettres, physiquement et moralement. Hannah s’en rend bien compte. Mais elle comprend aussi que cela devait être très important pour sa maman. Ces lettres sont un trésor d’amour et de sagesse, un merveilleux cadeau qu’une mère en fin de vie puisse offrir à ses enfants. Peggy ne sera jamais loin, comme elle écrit à chacun d’entre eux : “Je sourirai avec toi à chaque grand moment de ta vie”. Cette sagesse, Peggy la transmet à ses enfants, mais Hannah a raison, elle peut nous faire du bien à nous aussi. Alors elle l’a postée :

“Hannah,

Si tu lis cette lettre c’est que mon intervention ne s’est pas bien passée… J’ai fait de mon mieux pour vaincre cette terrible maladie, mais j’imagine que Dieu avait d’autres projets pour moi. Je t’en prie, ne sois pas en colère. Dans la vie, il n’y a pas que de belles choses et nous devons apprendre à les affronter indépendamment du mal que cela fait. Je veux que tu sois heureuse et que tu utilises les dons que Dieu t’a donnés.

Tu seras une merveilleuse infirmière parce que tu es merveilleuse. Tu étudies dur, ne t’inquiète pas pour le travail. Si tu veux travailler l’été, c’est bien, mais tu dois te concentrer sur tes études.

Sois patiente avec papa, ce sera difficile pour lui et il aura besoin de temps. Chacun de vous doit compter sur l’autre et parler beaucoup à l’autre. Je sais bien, ce n’est pas un de nos points forts, mais essaie et ne jette pas l’éponge. Rappelle-toi que beaucoup de personnes t’aiment, alors parle avec elles souvent.

Utilise ton bon sens pour des choses comme ne pas aller te balader toute seule ou tenir dans ta voiture un kit de secours en hiver. Si tu peux aller à l’école en voiture avec quelqu’un d’autre fais-le, et évite les fêtes car en général il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Les jeunes ne sont pas tous méchants mais la plupart d’entre eux te diront des choses pour essayer de t’en faire faire d’autres. Essaie d’être avec des personnes qui ont les mêmes convictions, car elles te rendront plus forte.

Souviens-toi, je serai toujours avec toi, n’oublie jamais que je suis fière de toi comme je l’ai toujours été. Que Dieu soit toujours dans ta vie et n’ai jamais honte de faire savoir aux autres que tu L’aimes. Si un jour tu as des enfants, veille à ce qu’ils sachent combien je les aime et combien je voudrais être là pour les voir.

Tu feras des grandes choses dans la vie, et je sourirai avec toi à chaque grand moment que tu traverseras. Je remercie le Seigneur de nous avoir donné cette année pour nous rapprocher, de nous avoir donné tant de bons moments à passer ensemble. Accroche-toi à ces beaux souvenirs et dis à tout le monde, le plus souvent possible, que tu les aimes.

Profite de la vie et vis chaque jour qui passe comme si c’était le dernier. Mais surtout n’oublie pas que je t’aime plus que tu ne pourras jamais comprendre.

Maman”

Article traduit par Isabelle Cousturié

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