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Avons-nous besoin de Salut ?

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Jacques Gauthier - publié le 12/11/17
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“La mort n’a de sens que dans le don d’une vie éternelle en Dieu”. Un jour, j’étais à Cuba et je me baignais dans une mer houleuse. Je m’étais éloigné du rivage sans m’en rendre compte, aspiré au large par le ressac des vagues écumeuses. Je ne touchais plus le fond, le souffle commençait à manquer. Je me concentrais sur ma respiration pour ne pas paniquer. J’espérais m’en sortir en nageant de côté à travers le vacarme des flots déchaînés. J’avais l’impression de faire du surplace. Je parlais spontanément au Christ, comme il m’arrive de le faire dans la journée : « Ce serait complètement absurde de mourir ainsi, donne-moi la force de m’en sortir ». Finalement, après un ultime effort, je sentis le sable sous mes pieds. Ouf ! J’étais sauvé. Je partageais ma mésaventure à mon épouse. Je me voyais comme un survivant sur la plage, rempli d’espérance en la vie, qui ne tient vraiment qu’à un fil.

Face à la mort, la vie devient tellement précieuse. J’ai relaté dans Récit d’un passage les derniers mois de la vie de mon beau-père, décédé un 10 novembre. Il me semble que mon accompagnement auprès de lui m’a rendu plus humain et plus lucide face à la mort. J’ai surtout retenu trois choses de cette expérience. La vie n’a de sens que dans la perspective d’un salut qui la libère de toute impasse. La mort n’a de sens que dans le don d’une vie éternelle en Dieu. Entre les deux, l’amour constitue le chemin d’un tel salut et l’horizon d’une éternité à venir.

Le salut apporté par le Christ, transmis par les apôtres jusqu’à nous, peut sembler abstrait si nous ne savons pas de quoi il est venu nous sauver. Posons-nous ces questions qui peuvent créer du sens, raviver notre espérance : “Est-ce que je ressens un besoin vital d’être sauvé ? Qu’est-ce qui doit être guéri, libéré, en moi ? Est-ce que je me sens perdu sans la miséricorde du Christ, lui qui n’est pas venu “appeler des justes, mais des pécheurs” (Mt 9, 13). Pensons au bon larron, canonisé par Jésus lui-même : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le Paradis » (Lc 23, 43). C’est ainsi que « les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu » (Mt 21, 31).

Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier.

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