Catéchisme en paroisse, au sein d’une communauté religieuse, dans des groupes montés par des mères de famille, ou encore dans une école privée… Les propositions sont multiples pour inscrire son enfant au catéchisme, et voici 6 bonnes raisons de le faire !« Laissez les petits enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. » (Marc 10, 14). Les enfants sont signes d’abandon, de confiance, d’émerveillement, de spontanéité, de simplicité, conditions nécessaires pour entrer dans le Royaume de Dieu, et Jésus les aime tout particulièrement. Alors pourquoi ne pas permettre à son enfant de faire Sa connaissance, d’entendre Son message d’amour, et de Le rencontrer grâce à la prière et à l’adoration ? Le catéchisme est la proposition de l’Église pour les enfants, afin que même les tout petits puissent entendre que Jésus les aime.
1. Honorer la promesse faite le jour du baptême
Inscrire son enfant au catéchisme, c’est tout d’abord honorer la promesse que les parents ont faite le jour du baptême de leur enfant. En demandant le baptême, les parents, aidés du parrain et de la marraine, s’engagent à faire grandir la foi du futur baptisé, grâce à leur exemple et à une éducation religieuse. Pendant la célébration de baptême, juste avant le sacrement, le prêtre s’adresse aux parents, parrain et marraine, en ces termes : « Ayez le souci de le/la faire grandir dans la foi pour que cette vie divine ne soit pas affaiblie par l’indifférence et le péché, mais se développe en lui/elle de jour en jour. »
Florence, dont l’aîné va au catéchisme de la paroisse et les deux plus jeunes à l’éveil à la foi, témoigne : « Pour nous, parents, c’est répondre à l’engagement que nous avons pris pour eux envers le Christ le jour de leur baptême et leur offrir de vivre leur vie de baptisés et de voir que cela va au-delà du cercle familial, à l’image de l’Église universelle. »
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2. Donner à son enfant une place dans la grande famille des Enfants de Dieu
Inscrire son enfant au catéchisme, c’est lui donner sa place au sein de la communauté chrétienne, c’est lui faire rencontrer d’autres jeunes croyants, avec qui il pourra discuter, partager sa foi, poser des questions, se sentir soutenu et entouré dans son cheminement spirituel.
« Éléonore, 8 ans, ira au catéchisme dans la paroisse pour préparer sa Première Communion. » Pour Sixtine, sa mère, « c’est une étape dans sa vie de chrétienne afin qu’elle se sente appartenir à la famille des enfants de Dieu. »
3. Dès la petite enfance, instaurer une relation vraie et sincère avec Dieu
Les enfants sont-ils trop petits pour appréhender les mystères de la religion catholique et construire une relation avec Dieu ? “Assurément non !”, répond Ingrid d’Ussel, mariée et mère de 5 enfants, fondatrice des Petits Ostensoirs, cercles d’enfants de 4 à 14 ans, qui se réunissent localement une fois par mois pour se confesser et prier pour la confession des autres.
Elle précise : “Pendant la petite enfance, de 3 à 10 ans, les enfants sont de véritables éponges et sont comme désinhibés dans leur rapport à Dieu, la transcendance leur est une évidence, leur état d’enfant de Dieu un fait avéré et ils se reconnaissent enfant de Dieu avec une grande simplicité. Ils sont naturellement humbles sous le regard de Dieu, l’orgueil n’est pas encore (trop) développé, et n’ont aucun mal à se tourner vers Dieu. Cette période est donc cruciale du point de vue de la transmission de la Foi, on ne le dit pas assez à mon sens aux jeunes parents et aux séminaristes. Cet âge est donc très propice pour faire grandir l’intériorité, la “discussion” avec Dieu, la proximité avec l’Invisible, le sens du Sacré, et la fréquentation des Sacrements (Eucharistie et Confession qui sont indissociables). On ne devrait plus concevoir l’enseignement du catéchisme pur sans ces cinq éléments car ce serait promouvoir une voiture sans les pièces maîtresses, moteur et boîte de vitesse. Enfin, les enfants ont soif à cette période, nourrissons-les donc à fond ! “.
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4. Fournir des réponses aux questionnements métaphysiques de son enfant
Le catéchisme ouvre à l’enfant les portes de l’Invisible, lui permet de découvrir le sens profond de la vie, tout en lui donnant les réponses de l’Église catholique sur les grands questionnements métaphysiques, que les enfants soulèvent parfois très tôt ! Comment la Terre est-elle apparue ? Qui a créé les premiers hommes ? Qu’y a-t-il après la mort ? etc…
L’abbé Roger Laurens, prêtre à Albi, définit ainsi le catéchisme : « II s’agit d’apprendre en quelque sorte à cheminer avec le Christ. On ne va pas au catéchisme comme on va à la musique ou à la danse. La musique, la danse et bien d’autres choses enrichissent l’enfant dans sa manière de vivre mais ils ne lui font pas découvrir le sens profond de sa vie, ils ne l’éduquent pas dans sa liberté spirituelle. Et c’est bien ce que tant de personnes ressentent aujourd’hui comme un manque fondamental. » Prenons donc les devants, et aidons nos enfants à trouver un sens à leur vie, en leur faisant découvrir le Christ !
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5. Apprendre à son enfant à prier
« Plus tôt on apprend à prier, plus cela devient naturel », affirme le Père Thibaud Labesse, aumônier du groupe d’Enfants Adorateurs de Saint-Cloud. Et c’est le catéchisme, si on ne prie pas beaucoup à la maison, qui peut faire découvrir à l’enfant la prière, cette relation personnelle et vivante avec Jésus. Peggy, mère d’Apolline, 9 ans et demi, raconte que sa fille « va au catéchisme en paroisse, au patronage, où l’adoration et la vie de prière sont inculquées par une communauté de sœurs qui montrent que la prière est le poumon du monde. Apolline devient petit à petit l’amie de Jésus. »
Apprendre aux enfants à prier devant le Saint-Sacrement, c’est la mission proposée par Les Enfants Adorateurs, école de prière portée par les Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie, association cléricale érigée par Monseigneur Dominique Rey. Grâce à une pédagogie développée pour conduire et initier progressivement des enfants de 4 à 11 ans à la prière de l’adoration eucharistique, ils acquièrent petit à petit une relation vivante avec Jésus. « Cette introduction de la présence de Dieu dans la vie personnelle est ce qui va relever l’Église, plus que tous les cours de théologie ! », affirme Florence Schlienger, la responsable.
Albane, dont le fils de 3 ans fait partie des Enfants Adorateurs, témoigne : « Le voir aux Enfants Adorateurs devant le Saint-Sacrement est une expérience qui m’a vraiment émue tant ils sont plus à l’aise que nous. Je me suis dit qu’il fallait vraiment laisser les petits enfants aller vers le Seigneur. Après ils en feront ce qu’ils souhaitent. À la grâce de Dieu. »
Et Hortense, 9 ans, de confier : « Pendant ce temps d’adoration, je me suis sentie comme si Jésus était en face de moi et me parlait. J’ai dit tout ce que j’avais sur le cœur et maintenant je me sens mieux. Ce temps-là n’est pas seulement une prière mais aussi un temps de partage envers Jésus ».
6. Rencontrer un prêtre, témoin vivant de la foi et annonciateur de l’Évangile
Le catéchisme est l’occasion pour les enfants de rencontrer un prêtre, personne la mieux placée pour leur parler de Jésus, de l’Évangile et de la foi… Virginie, mère de famille, souligne qu’« un prêtre peut répondre aux questions des enfants avec d’autres mots que les siens, et sans doute plus adaptés ».
En outre, faire la connaissance d’un prêtre permet de démystifier la vocation sacerdotale. Le prêtre est une personne « normale », à laquelle un jeune garçon pourrait s’identifier s’il ressentait un jour l’appel de Dieu.
A vos téléphones, les inscriptions sont ouvertes !
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