La musique sacrée a joué un rôle fondamental dans le développement de la polyphonie en général, c’est pourquoi il est crucial de ne pas l’oublier.L’hymne catholique traditionnel “Cibavit eos” est un chant grégorien anonyme. Les chants grégoriens furent les premiers chants transmis oralement dans le monde occidental, et ont joué un rôle fondamental dans le développement de la polyphonie.
Sur les partitions, le rythme des notes n’est pas indiqué, ce qui permet aux musiciens de modifier le rythme et la longueur de celles-ci à chacune de leurs prestations.
“Cibavit eos” fait partie d’un travail plus vaste, connu sous le nom de Occo codex qui est l’un des manuscrits musicaux les plus connus de la cour des Habsburg-Burgundian, au Pays-Bas. Ce livre de chœur réunit certains des plus grands compositeurs de l’époque (Henricus Isaac, Jean Mouton et Josquin Desprez), ainsi que d’autres œuvres moins connues ou anonymes. Il date de 1515-1517 environ, et contient plusieurs polyphonies en l’honneur du Saint Sacrement (Corpus Christi).
Ce chant anonyme reprend des versets du Psaume 81 (introït traditionnel du Corpus Christi) et se termine par “Gloire au Père…”.
Cibavit eos ex adipe frumenti alleluia
Et de petra melle saturavit eos alleluia
Exultate deo adjutori nostro
Jubilate deo jacob
Gloria patri et filio et spiritui sancto
Sicut erat in principio et nunc et semper
Et in secula seculorum am