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Une nouvelle prieure générale pour les sœurs des Fraternités monastiques de Jérusalem

Sister Rosalba

Sœur Rosalba

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Kévin Boucaud-Victoire - publié le 25/08/17
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Réunies en Chapitre général, les sœurs des Fraternités monastiques de Jérusalem ont élu leur prieure générale, sœur Rosalba, pour sept ans. Les sœurs des Fraternités monastiques de Jérusalem viennent d’élire sœur Rosalba, 60 ans, prieure générale. Le vote s’est déroulé ce dimanche 20 août 2017, au monastère Magdala, en Sologne (Loir-et-Cher), où elles étaient réunies en Chapitre général, sous la présidence de Mgr Jérôme Beau, évêque auxiliaire de Paris, représentant le cardinal André Vingt-Trois. Elle prend la suite de la sœur Violaine, qui a assure la charge de prieure générale ces sept dernières années, conformément à leur Constitution.

Née à Faenza, en Italie, sœur Rosalba Bulzaga devient la première prieure générale non française des Fraternités. Licenciée en droit canonique à l’Institut de catholique de Paris, elle intègre l’institut religieux en 1988, où elle joue un rôle important. Soeur Rosalba sera assistée dans sa charge par sœur Giovanna, sœur Jeanne, sœur Aude-Marie et sœur Cécile, élues conseillères générales durant le même Chapitre.

Au cœur du renouveau charismatique

Fondées en 1975 par le père Pierre-Marie Delfieux et à l’initiative du cardinal Marty, alors archevêque de Paris, les Fraternités monastiques de Jérusalem rassemblement deux fraternités distinctes, l’une de moines, l’autre de moniales. Elles vivent l’esprit de la solitude monastique au cœur de 14 grandes villes, en France, en Allemagne, en Belgique, au Canada, en Italie et en Pologne. Elles sont notamment présentes au Mont Saint-Michel. Les Fraternités sont érigées en « instituts de vie consacrée » en 1996 par le cardinal Jean-Marie Lustiger. Elles rassemblent des religieux et laïcs qui souhaitent, chacun selon son charisme et son engagement propre, partager une même spiritualité qui les invite à vivre « au cœur des villes, au cœur de Dieu » et prolongent ainsi le dialogue entre charisme personnel et appel ecclésial, faisant de la ville leur monastère, pour reprendre une formule de frère Jean-Christophe, prieur à Paris. Elles réunissent aujourd’hui des dizaines de frères et de sœurs.

Le nom de Jérusalem a été choisi, d’après le Livre de vie des Fraternités, parce qu’il s’agit de « la ville donnée par Dieu aux hommes et bâtie par les hommes pour Dieu, devenant en cela la patronne de toutes les villes du monde » et parce que chaque moine et moniale doit veiller « à garder aussi en [son] cœur un vrai souci de communion avec tous les fils d’Abraham, juifs et musulmans, qui sont comme [lui] des adorateurs de l’unique Dieu et pour qui Jérusalem est également une Ville sainte. » De son côté, frère Théophane, prieur de la Fraternité des frères de Paris, rappelle à La Croix qu’ils sont portés par l’espérance de la Jérusalem céleste, « la ville où, selon le Livre de l’Apocalypse, l’humanité est rassemblée et réconciliée, en communion avec Dieu ».  

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