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Combien coûte un baptême ?

BAPTÊME
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Sabine de Rozières - publié le 09/08/17
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Explications de Francis Lavelle, économe adjoint du diocèse de Tours. Comme il est stipulé dans le droit canonique (Can. 222 – § 1), c’est aux fidèles que revient la charge de subvenir aux besoins de leurs prêtres puisqu’ils sont à leur service, au service du peuple de Dieu. Combien donner pour chaque célébration, et notamment pour un baptême ? Éléments de réponse avec Francis Lavelle, économe adjoint du diocèse de Tours.


FRANCIS LAVELLE
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Un montant indicatif

On ne parlera pas comme à la poste de “tarifs en vigueur” mais il faut savoir que régulièrement, la Conférence des évêques de France donne un montant indicatif pour les offrandes de messe. Depuis décembre 2015, ce chiffre n’a pas varié et s’élève à 17 euros si l’on souhaite faire dire une messe à une intention particulière.

Il a été décidé que ce prix indicatif servirait de base pour les autres offrandes comme la neuvaine (c’est-à-dire 9 messes à une intention spécifique) qui est à 170 euros ou encore un trentain (30 messes) à 500 euros dans un diocèse mais pourrait être à un autre montant ailleurs.

Le baptême : un casuel

Ce montant indicatif sert aussi de base pour ce que l’on appelle les casuels, c’est-à-dire les offrandes pour les baptêmes, les mariages ou bien les sépultures. Chaque diocèse choisira donc de fixer les montants indicatifs pour les casuels. À Tours par exemple, un baptême équivaut à trois offrandes de messe c’est-à-dire 50 euros. Un mariage quant à lui équivaut à 10 offrandes de messe c’est-à-dire 170 euros et idem pour les enterrements. “Bien évidemment, si le fidèle ne peut pas faire d’offrande, le sacrement est quand même valide !” s’exclame Francis Lavelle, économe adjoint du diocèse de Tours. En réalité on donne ce que l’on peut, et de nombreuses personnes donnent davantage que ce qui est proposé.


Baptistère de Demna au musée du Bardo de Tunis.
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L’économe rappelle aussi qu’une curie diocésaine ou une paroisse coûte très cher à entretenir et que ces montants indicatifs ne couvrent pas du tout la totalité de ce que cela représente en réalité. Ce prix indicatif de messe d’où se déclineront tous les autres casuels peut varier dans chaque diocèse. Si un évêque souhaite laisser les messes à 15 euros ou les augmenter à 19 euros, c’est lui qui aura toute latitude. Il va sans dire que ces montants ne relèvent pas du droit canonique et que d’un pays à l’autre, “ils sont extrêmement variables” souligne Francis Lavelle.



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