Tour d’horizon des meilleurs endroits parisiens pour vivre une fête de la musique avec une note spirituelle.
Le Festival 36h de Saint-Eustache
À Paris, trente-six heures de musique s’enchaînent sans pause les 20 et 21 juin, riffs et samples côtoient choeurs et orgue dans l’église de Mozart, Lully et Rameau. Initiée par le curé de la paroisse Saint-Eustache, cette 12e édition du Festival offre un choix de musique éclectique : folk, rock, électro et musique sacrée. Le concept ? Chaque groupe ou artiste invité revisite pendant son set une œuvre liturgique de son choix (gospel, requiem, ave maria, psaume, negro spiritual…). L’entrée est libre sous les voûtes de cette magnifique église.
Au programme le 20 juin, de 20 heures jusqu’à 3 heures du matin : Stranded Horse (kora pop), Halo Maud (dream pop), Buvette Solo (synth pop), Rubin Steiner (electro psyché), Yeti Lane (psych pop), Petit Prince (electro pop) ; le 21 juin à partir de 9h30 : Khagan, Munos Cie, Nicolas Duclos, Ravages, Grand Orgue BF Marle Ouvrard, Palatine (folk rock), JP Nataf and Friends (chanson française).
Musique sacrée et chrétienne
En l’église des Blancs-Manteaux, l’ensemble vocal de Saint-Séverin interprète la messe en La bémol majeur de Franz Schubert et le Chant du destin de Johannes Brahms, de 20h30 à 22h (Paris IVe).
La Guinguette de Saint-Laurent anime une soirée de prière et joue plusieurs styles musicaux, sur le parvis de l’église Saint-Laurent et à l’intérieur (Paris Xe).
La chorale des Hope Gospel Singers chanteront des classiques du registre gospel et negro spiritual de 20h30 à 22h30 l’église évangélique de l’avenue du Maine (Paris XIVe).
Une audition d’orgue a lieu en l’église Saint-Louis en l’Île, avec des élèves des conservatoires de Saint-Maur des Fossés, du Ve arrondissement et de la Schola Cantorum qui interpréteront de grandes œuvres baroques et contemporaines, de 19h45 à 22h30 (Paris IVe).
L’Italie s’invite à l’église Saint-Médard, avec des pièces du XVIIIe siècle essentiellement religieuses des grands compositeurs italiens. Du baroque tardif au début de la période romantique, les harmoniques de Gasparini à Pergolèse sont à écouter de 20h30 à 22 heures (Paris Ve).